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Témoignages pour l’Eglise Vol. 3
Les anges destructeurs, envoyés de Dieu, étaient à l’œuvre. Un
simple attouchement, et des constructions, si solidement édifiées
qu’on les auraient crues à l’abri de tout danger, n’étaient plus qu’un
tas de décombres. Il n’y avait plus de sécurité nulle part. Je ne
me sentais pas en péril, mais il m’est impossible de décrire la scène
épouvantable qui passa devant moi. Il semblait que la patience divine
était épuisée, et que le jour du jugement était venu.
L’ange qui se tenait auprès de moi me dit alors que bien peu se
font une idée de la méchanceté qui sévit aujourd’hui dans le monde,
particulièrement dans les grandes villes. Le Seigneur a fixé un temps,
ajouta-t-il, où sa colère s’exercera contre tous ceux qui persistent à
mépriser sa loi.
La scène qui passa devant moi était terrifiante, mais je fus bien
plus impressionnée par les instructions que je reçus à cette occasion.
L’ange qui m’accompagnait déclara que la souveraineté de Dieu et
le caractère sacré de sa loi devaient être manifestés aux yeux de tous
ceux qui refusent obstinément d’obéir au Roi des rois. Ces derniers
seront frappés des jugements miséricordieux dont le but est de les
rendre conscients, si possible, de la culpabilité de leur conduite.
Le jour qui suivit, je réfléchis aux scènes dont j’avais été té-
moin et aux instructions qui les accompagnaient. L’après-midi, nous
nous rendîmes à Glendale, près de Los Angeles. La nuit venue, de
nouvelles instructions me furent données touchant la sainteté et le
caractère obligatoire des dix commandements et la souveraineté de
Dieu s’étendant bien au-delà des gouvernements de ce monde.
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Il me semblait être dans une assemblée où je présentais aux audi-
teurs les exigences de la loi divine. Je lus les passages de l’Ecriture
relatifs à l’institution du sabbat en Eden, au terme de la semaine de la
création, et à la promulgation de la loi au Sinaï. Puis, je déclarai que
le sabbat devait être observé comme “signe d’alliance perpétuelle”
entre Dieu et son peuple, afin qu’il “sache que c’est l’Eternel, son
Dieu, qui le sanctifie”.
J’insistai ensuite sur le fait que le gouvernement divin s’élève
au-dessus de tous les gouvernements terrestres. La loi de Dieu doit
être notre règle de conduite. Les hommes n’ont pas le droit de
pervertir leurs sens par l’intempérance, ni de soumettre leur esprit
à des influences diaboliques, ce qui les met dans l’impossibilité
d’observer la loi de Dieu. Si le divin Maître supporte patiemment la