L’observation du sabbat
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monuments dans les endroits où ils frapperaient le plus l’attention, et
veiller d’une manière toute particulière à leur conservation. Lorsque
les enfants en demanderaient la signification, on leur donnerait une
leçon d’histoire. C’est ainsi qu’étaient conservées la mémoire de la
bonté et de la miséricorde de Dieu envers son peuple, ainsi que la
sollicitude avec laquelle il avait veillé sur lui pour le libérer. L’épître
aux Hébreux nous exhorte en ces termes : “Souvenez-vous de ces
premiers jours, où, après avoir été éclairés, vous avez soutenu un
grand combat au milieu des souffrances.”
Hébreux 10 :32
. Dieu n’a
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cessé de se manifester à son peuple comme le Dieu des miracles.
L’histoire de sa cause dans le passé doit être souvent rappelée à ses
enfants, jeunes et vieux. Nous avons besoin de nous entretenir fré-
quemment de la bonté du Seigneur, afin de le louer pour ses œuvres
merveilleuses.
Nous sommes exhortés à ne pas négliger nos assemblées. Tou-
tefois, celles-ci ne devraient pas seulement viser à notre propre
édification, mais nous inspirer le désir ardent de communiquer à
d’autres les bénédictions que nous y avons reçues. Notre devoir est
donc de nous montrer jaloux de la gloire de Dieu. Evitons tout ce
qui pourrait en ternir l’éclat, et ne donnons à personne l’impression
par nos discours, par la tristesse empreinte sur notre visage, ou par
quelques paroles intempestives, que les préceptes divins entravent
notre liberté. Le Seigneur veut que nous soyons, même dans ce
monde de tristesse, de désappointements et de péché, joyeux et forts
de sa force. Par notre attitude, nous pouvons rendre un témoignage
positif à tous égards. Notre manière d’être, notre humeur, nos pa-
roles, tout dira qu’il fait bon à son service. C’est ainsi que nous
proclamerons que “la loi de l’Eternel est parfaite, qu’elle restaure
l’âme”.
Psaumes 19 :8
.
Le côté lumineux et réjouissant de notre religion sera représenté
par ceux qui se consacrent à Dieu chaque jour. Nous ne devons pas
déshonorer le Seigneur par le lamentable récit de nos épreuves, car
si celles-ci sont acceptées comme des moyens d’éducation, elles
seront pour nous un sujet de joie, et toute notre vie religieuse nous
élèvera, nous ennoblira et sera imprégnée du parfum suave de nos
bonnes paroles et de nos bonnes actions. L’ennemi triomphe quand
il voit les âmes déprimées, abattues, se lamenter et gémir ; son désir
est de faire croire que ce sont là les conséquences de la foi. Mais le