L’école de médecine de Loma Linda
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médecins capables de rivaliser avec ceux du monde. Qu’on donne
aux étudiants des instructions pratiques. Moins on dépendra des
méthodes humaines, mieux cela vaudra. Que l’on enseigne surtout
l’art de soigner les malades sans faire usage de médicaments, afin
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de se conformer aux lumières que le Seigneur nous a données. Les
étudiants devraient quitter l’école sans avoir sacrifié les principes de
la réforme sanitaire ou leur amour pour Dieu et pour la justice.
Les méthodes du monde doivent être de moins en moins em-
ployées par ceux qui cherchent à poursuivre avec succès l’œuvre
médicale missionnaire en rapport avec le message du troisième ange.
Il faut apprendre aux étudiants à obéir à leur conscience, et lors-
qu’ils suivront fidèlement de bonnes méthodes dans le traitement
des maladies, on finira par reconnaître ces méthodes comme étant
préférables à celles qui sont en vogue et qui comportent l’usage de
médicaments.
Ce n’est pas le moment de tenter de rivaliser avec les écoles
de médecine du monde. Si nous le faisions, nos chances de succès
seraient bien faibles. Nous ne sommes pas à même aujourd’hui de
fonder des facultés de médecine réputées. De plus, si nous suivions
les méthodes en usage dans le monde, qui exigent des honoraires
élevés, nous nous éloignerions des plans du Christ en ce qui concerne
notre ministère en faveur des malades.
Il devrait y avoir dans nos sanatoriums des hommes et des
femmes intelligents, capables d’enseigner selon les méthodes du
Christ. Sous la direction de professeurs compétents et consacrés,
les jeunes gens peuvent devenir “participants de la nature divine, et
apprendre à fuir la corruption qui règne dans le monde par la convoi-
tise”. Il m’a été montré que nous devrions avoir un beaucoup plus
grand nombre de femmes pour s’occuper spécialement des maladies
des femmes et beaucoup plus d’infirmières pouvant donner des soins
d’une manière simple et sans médicaments.
Il n’est pas indiqué, d’après les instructions données par le Sei-
gneur au Sinaï, que des médecins fassent office de sages-femmes.
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La Bible parle de femmes en couches, soignées par des femmes, et il
devrait toujours en être ainsi. Qu’on forme des femmes qui pourront
remplir avec succès les fonctions de sages-femmes et de médecins
auprès des personnes de leur sexe. Nous devrions avoir une école
où des femmes seraient instruites par des femmes qui ont fait des