Page 318 - La Trag

Basic HTML Version

314
La Tragédie des Siècles
raient
jamais
connus ? Ne nous a-t-il pas donné des signes des temps
pour nous faire connaître, tout au moins,
l’approche
de cette venue,
de même que l’on connaît l’approche de l’été quand les arbres se
couvrent de feuilles ?
Matthieu 24 :32
. Ne connaîtrons-nous jamais
cette époque, alors qu’il nous exhorte non seulement à lire, mais à
comprendre le prophète Daniel ? Or, dans ce même prophète, il est
écrit que certaines paroles sont closes et scellées jusqu’au temps de
la fin ; que “plusieurs ... les liront, et que la connaissance (concer-
nant l’époque) augmentera”.
Daniel 12 :4
. En outre, Jésus ne veut
pas dire qu’on ne connaîtra pas
l’approche
de cette époque, mais
seulement le
jour
et
l’heure exacts
, et il ajoute que nous en saurons
assez pour nous y préparer, comme autrefois Noé prépara son arche
en vue du déluge
Durant les vingt-quatre années qui s’étendent de 1821 à 1845,
Wolff fit de longs voyages en Afrique, où il visita l’Egypte et l’Abys-
sinie, et en Asie, où il parcourut la Palestine, la Syrie, la Perse, la
Boukharie et les Indes. Il visita l’île Sainte-Hélène, puis il partit pour
les Etats-Unis. Débarqué à New York, en août 1837, il prêcha dans
cette ville, ainsi qu’à Philadelphie et à Baltimore, et arriva enfin à
Washington. Ici, écrit-il, “dans une des séances du Congrès, sur la
motion de l’ex-président John Quincy Adams, la salle du Congrès
me fut concédée à l’unanimité pour une conférence que je fis un sa-
medi. Je fus honoré de la présence de tous les membres du Congrès,
de l’évêque anglican de la Virginie, des membres du clergé et de
[391]
bon nombre de citoyens de Washington. Le même honneur me fut
accordé par les gouvernements du New Jersey et de la Pennsylvanie,
devant lesquels je fis des conférences sur mes recherches en Asie et
sur le règne du Christ
Au cours de ses longs voyages, sans jamais recourir à la pro-
tection d’aucune puissance européenne, Wolff avait parcouru les
contrées les plus barbares, endurant toutes sortes de souffrances et
exposé aux plus grands périls. Il fut battu, détroussé par des voleurs,
vendu comme esclave et trois fois condamné à mort. Il faillit parfois
mourir de faim et de soif. ... Un jour, dépouillé de tout, il fut réduit
à parcourir des centaines de kilomètres à pied dans les montagnes,
1. Wolff,
Researches and Missionary Labors, 404, 405
.
1.
Journal of the Rev. Joseph Wolff, 398, 399
.