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La Tragédie des Siècles
son Esprit et de sa Parole ; toutefois, ne comprenant pas son dessein
dans ce qui leur était arrivé, et ne voyant pas leur chemin, ils étaient
tentés de douter que Dieu les eût conduits. Alors, cette parole prenait
pour eux tout son sens : “Mon juste vivra par la foi.”
Pendant que la lumière éclatante du “cri de minuit” avait éclairé
leur sentier, que les sceaux de la prophétie avaient été rompus et
que les signes de l’imminence du retour du Christ s’accomplissaient
sous leurs yeux en rapide succession, ils avaient, pour ainsi dire,
marché par la vue. Mais maintenant, écrasés sous le poids de leurs
espérances déçues, ils ne pouvaient subsister que par la foi en Dieu
et en sa Parole. Un monde moqueur leur disait : “On vous a trompés.
Abandonnez votre foi, et reconnaissez que le message adventiste
est de Satan.” Mais la Parole de Dieu répondait : “Si quelqu’un se
retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui.” Renoncer maintenant à
leur foi et renier la puissance du Saint-Esprit qui avait accompagné
le message, c’eût été courir à la perdition. Ils étaient encouragés
à demeurer fermes par ces paroles de Paul : “N’abandonnez donc
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pas votre assurance ; ... car vous avez besoin de persévérance ; ...
encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir, viendra, et
il ne tardera pas.” Leur seule sécurité était de serrer précieusement
la lumière que Dieu leur avait déjà donnée, de retenir fermement
ses promesses, de persévérer dans l’étude de sa Parole et d’attendre
patiemment de nouvelles lumières.
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