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Chapiter 34 — Le spiritisme
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occasions d’y tomber ne manquent pas. Il nous pousse à user avec
excès de ce qui est légitime, afin d’affaiblir, par l’intempérance, nos
facultés physiques, mentales et morales. Des milliers ont succombé
et succombent à des passions abrutissantes. Comme couronnement
de son œuvre, l’ennemi déclare par les esprits “que la véritable
connaissance élève l’homme au-dessus de toute loi” ; que “tout ce
qui est, est légitime” ; que “Dieu ne condamne pas” ; et que “tous les
péchés commis sont inoffensifs”. Dès qu’on en vient à se persuader
que le désir est la loi suprême, que liberté est synonyme de licence,
et que l’homme ne relève que de lui-même, qui s’étonnera de voir
s’étaler de tous côtés la corruption et la dépravation ? Des foules
acceptent avec avidité des enseignements qui leur donnent la liberté
de suivre les inclinations de leur cœur charnel. Les rênes de l’empire
sur soi-même sont abandonnées à la convoitise ; les facultés de
l’esprit et de l’âme abdiquent devant les inclinations charnelles, et
Satan voit avec joie entrer dans ses filets des milliers de personnes
professant être disciples de Jésus.
Mais nul n’a lieu de se laisser séduire par les prétentions menson-
gères du spiritisme. Dieu a donné au monde des lumières suffisantes
pour le mettre à même d’y échapper. Nous venons de le voir, les
théories qui sont à la base du spiritisme entrent directement en conflit
avec les enseignements les plus évidents des Ecritures. La Parole de
Dieu déclare que les morts ne savent rien, que leurs pensées ont péri,
qu’ils n’ont plus aucune part à ce qui se fait sous le soleil, qu’ils
ignorent tant les joies que les afflictions des êtres les plus chers
qu’ils ont laissés sur la terre.
De plus, Dieu a expressément interdit toute prétendue commu-
nication avec les esprits des morts. Chez les anciens Hébreux, des
personnes prétendaient, comme les spirites de nos jours, communi-
quer avec les morts. Mais les “esprits de Python”, comme ils sont
nommés dans la Bible, sont aussi appelés des “esprits de démons
.
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Tout commerce avec eux est une abomination, et ceux qui s’y livrent
sont passibles de la peine de mort
La “sorcellerie” est maintenant un objet de mépris. On considère
comme une superstition du Moyen Age la prétention d’entrer en
1. Comp.
Nombres 25 :1-3
;
Psaumes 106 :28
;
1 Corinthiens 10 :20
;
Apocalypse
16 :14
.
2. Voir
Lévitique 19 :31 et 20 :27
.