Foi, paix, assurance
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en celui qui est mort pour nous. Jésus ne désire rien tant que de nous
enlever nos vêtements tachés et souillés par le péché, et de nous
revêtir des robes blanches de la justice. Il nous supplie de vivre, de
ne pas mourir.
Dieu n’agit pas envers nous comme les hommes mortels agissent
les uns envers les autres. Ses pensées sont des pensées de miséri-
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corde, d’amour et de tendre compassion : “Que le méchant aban-
donne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne
à l’Éternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas
de pardonner.” “J’efface tes transgressions comme un nuage, et tes
péchés comme une nuée.”
Ésaïe 55 :7 ; 44 :22
.
“Je ne désire pas la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur,
l’Éternel. Convertissez-vous donc, et vivez !”
Ezéchiel 18 :32
. Satan
est toujours sur le qui-vive pour nous masquer ces précieuses pro-
messes de Dieu. Il désire nous ravir toute lueur d’espérance et tout
rayon de lumière. Mais il ne faut pas se prêter à son jeu. N’écoutez
pas le tentateur. Dites : “Jésus est mort pour m’assurer la vie. Il
m’aime et ne désire pas que je périsse. J’ai au ciel un Père compa-
tissant qui me recevra, bien que j’aie abusé de son amour et fait un
mauvais usage de ses bienfaits. Je me lèverai et j’irai lui dire : ‘J’ai
péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé
ton fils ; traite-moi comme l’un de tes mercenaires.’” La parabole
vous dit comment le fils prodigue sera reçu : “Comme il était encore
loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son
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cou et le baisa.”
Luc 15 :18-20
.
Mais cette parabole elle-même, si touchante soit-elle, n’est pas
l’expression adéquate de l’infinie compassion du Père céleste. Dieu
fait cette déclaration par son prophète : “Je t’aime d’un amour éter-
nel.”
Jérémie 31 :3
. Alors même que le fils est éloigné de la maison
paternelle, gaspillant ses biens dans un pays étranger, le cœur du
Père soupire après lui ; et chaque désir qui s’éveille dans l’âme du
malheureux et le pousse vers Dieu n’est que le tendre plaidoyer de
l’Esprit-Saint qui le sollicite, le supplie, l’attire vers son Père.
Les riches promesses de la Bible sous les yeux, pouvez-vous en-
core douter ? Pouvez-vous croire que le Seigneur empêche durement
le pauvre pécheur de venir se jeter repentant à ses pieds, quand il
aspire à revenir à lui et désire délaisser ses péchés ? Arrière de vous
de telles pensées ! Rien ne peut faire plus de mal à votre âme que d’y