Page 108 - Vers un meilleur Avenir (2000)

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Vers un meilleur Avenir
jusqu’à l’agonie, en quête de la bénédiction de Dieu, ne l’obtiendront
pas.
[111]
Lutter avec Dieu... ! Qu’ils sont peu nombreux ceux dont le cœur
s’est laissé attirer vers le Seigneur avec toute l’intensité possible !
Quand les vagues d’un désespoir inexprimable déferlent sur l’âme
du suppliant, combien peu se cramponnent aux promesses de Dieu !
Ceux qui n’exercent que peu de foi maintenant courent le grand
danger de succomber à la puissance des séductions sataniques. Et
si même ils supportent l’épreuve, leur angoisse sera d’autant plus
profonde au jour de la crise qu’ils auront été moins habitués à mettre
leur confiance en Dieu. Les leçons de foi qu’ils auront négligées
dans les temps ordinaires, ils devront les apprendre sous la rude
pression du découragement.
[112]
Nous devons dès maintenant mettre les promesses de Dieu à
l’épreuve. Les anges enregistrent toute prière fervente et sincère.
Il vaut mieux renoncer à ses aises plutôt qu’à la communion avec
Dieu. Le dénuement le plus complet, les plus grandes privations,
avec son approbation, sont préférables aux richesses, aux honneurs,
au confort et à l’amitié, sans elle. Prenons le temps de prier. Si nous
nous laissons absorber par nos intérêts matériels au point de négliger
la prière, il peut se faire que le Seigneur estime nécessaire de nous
débarrasser de nos idoles, qu’il s’agisse d’argent, de maisons ou de
terres fertiles.
La jeunesse ne se laisserait pas séduire par le péché si elle refusait
de se rendre là où elle ne peut demander à Dieu de l’accompagner
de sa bénédiction. Si les messagers qui portent au monde un dernier
et solennel avertissement demandaient l’aide de Dieu, non avec
indolence ou indifférence, mais avec la même ferveur et la même foi
que Jacob, ils pourraient souvent répéter : “J’ai vu Dieu face à face,
et mon âme a été sauvée.”
Genèse 32 :30
. Ils seraient des princes
aux yeux du Seigneur, parce qu’ils auraient vaincu dans leur lutte
avec Dieu et avec les hommes.
L’ “époque de détresse telle qu’il n’y en a point eu” est immi-
nente. Il nous faudra alors une vie chrétienne que nous ne possédons
pas maintenant, et à laquelle l’indolence de plusieurs les empêchera
de parvenir. Il arrive souvent que les difficultés soient plus grandes
de loin que de près ; mais ce ne sera pas le cas de la crise qui est
devant nous. Les descriptions les plus palpitantes sont au-dessous
[113]