Page 122 - Vers un meilleur Avenir (2000)

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Vers un meilleur Avenir
firmament semble s’ouvrir et se refermer. La gloire du trône de Dieu
paraît.
Les montagnes oscillent comme des roseaux agités par le vent,
et des masses de rochers déchiquetés volent de toutes parts. De
sourds grondements annoncent l’approche d’une tempête. La mer
se déchaîne avec furie. On croirait entendre la voix de démons
accomplissant une œuvre de destruction. La terre entière se soulève
et s’affaisse comme les vagues de la mer. Le sol se crevasse. Les
assises du monde semblent s’effondrer. Des chaînes de montagnes,
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des îles habitées disparaissent. Des ports de mer, véritables Sodomes
d’iniquités, sont engloutis par les vagues irritées.
Dieu “s’est souvenu de Babylone la grande, pour lui donner la
coupe du vin de son ardente colère”. Des grêlons “pesant un talent”
(
Apocalypse 16 :19, 21
) sèment la destruction. Les plus fières cités
de la terre sont renversées. Les superbes palais où les grands ont
accumulé leurs richesses et les objets de leur orgueil s’écroulent
sous leurs yeux. Les murs des prisons s’effondrent, rendant la liberté
à leurs innocents détenus.
Des sépulcres s’ouvrent, “plusieurs de ceux qui dorment dans la
poussière de la terre se réveillent, les uns pour la vie éternelle, et les
autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle”
Daniel 12 :2
. Tous
ceux qui sont morts dans la foi au message du troisième ange sortent
glorifiés de leurs tombeaux pour entendre proclamer l’alliance de
paix conclue avec les fidèles observateurs de la loi de Dieu. D’autre
part, “ceux qui l’ont percé” (
Apocalypse 1 :7
), qui se sont moqués
du Sauveur agonisant, ainsi que les ennemis les plus acharnés de la
vérité et de son peuple, ressuscitent aussi pour contempler sa gloire
et les honneurs conférés aux fidèles.
Le ciel est toujours couvert d’épais nuages que le soleil perce çà
et là, tel l’œil vengeur de l’Eternel. Des éclairs enveloppent la terre
d’une nappe de feu. Dominant le fracas terrifiant du tonnerre, des
voix mystérieuses et lugubres proclament le sort des méchants.
Tous ne les comprennent pas ; mais les faux docteurs les per-
çoivent distinctement. Les hommes qui, peu de temps auparavant,
exultaient, remplis d’insolence à l’égard des enfants de Dieu, fris-
sonnent d’épouvante au point que leurs cris de détresse dominent
le grondement des éléments. Les démons confessent la divinité de
Jésus et tremblent devant le déploiement de sa puissance, tandis que