Page 48 - Vers un meilleur Avenir (2000)

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Vers un meilleur Avenir
célestes, saint Jean entend un hymne universel de louanges, que ne
trouble aucune note discordante. Toutes les créatures qui sont dans
les cieux et sur la terre rendent gloire à Dieu voir
Apocalypse 5 :13
.
On n’y entendra nulle part des réprouvés blasphémer Dieu et se
tordre au sein des tourments éternels, mêlant leurs rugissements aux
chants des rachetés.
La doctrine de l’état conscient des morts repose sur l’erreur fon-
damentale d’une immortalité naturelle. Cette doctrine, comme celle
des tourment éternels, est contraire aux enseignements de l’Ecriture,
à la raison et à tout sentiment d’humanité. Selon la croyance popu-
laire, les rachetés qui sont dans le ciel savent tout ce qui se passe sur
la terre, et tout spécialement ce qui se rapporte aux amis qu’ils y ont
laissés.
Mais comment la connaissance des peines, des fautes, des souf-
frances et des déceptions de leurs bien-aimés pourrait-elle s’accorder
avec leur félicité ? De quel bonheur céleste pourraient jouir des êtres
qui planeraient sans cesse autour de leurs amis terrestres ? Et n’est-il
pas révoltant de songer qu’un impénitent n’a pas plus tôt rendu le
dernier soupir que son âme est plongée dans les flammes de l’enfer ?
Quelles tortures ne doivent pas éprouver ceux qui ont vu un ami
inconverti descendre dans la tombe, à la pensée de le voir entrer dans
une éternité de souffrances ! Beaucoup ont perdu la raison dans cet
affreux cauchemar.
Dans les Ecritures, David affirme que les morts sont inconscients.
“Leur souffle s’en va, ils rentrent dans la terre, et ce même jour leurs
desseins périssent.”
Psaumes 146 :4
. Salomon exprime la même
pensée : “Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront ; mais les
morts ne savent rien.” “Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont
déjà péri ; et ils n’auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait
sous le soleil.” “Il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse,
dans le séjour des morts, où tu vas.”
Ecclésiaste 9 :5, 6, 10
.
Quand, en réponse à la prière du roi Ezéchias, le Seigneur eut
accordé à celui-ci un sursis de vie de quinze ans, ce prince, dans sa
reconnaissance, fit monter vers Dieu l’action de grâces suivante :
“Ce n’est pas le séjour des morts qui te loue, ce n’est pas la mort qui
te célèbre ; ceux qui sont descendus dans la fosse n’espèrent plus en
ta fidélité. Le vivant, le vivant, c’est celui-là qui te loue, comme moi
aujourd’hui.”
Ésaïe 38 :18, 19
. La théologie populaire nous présente