Page 20 - Vers un meilleur Avenir (2000)

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Vers un meilleur Avenir
cet esprit s’est toujours manifesté envers ceux qui osent condamner
le péché.
C’est en calomniant le caractère de Dieu comme il l’avait fait
dans le ciel, et en le représentant comme sévère et tyrannique, que
Satan a fait tomber l’homme dans le mal. Ayant réussi, il déclare
que ce sont les injustes restrictions de Dieu qui ont amené la chute
de l’homme, comme elles ont provoqué sa propre défection.
L’Eternel, en revanche, définit son caractère comme suit : “Dieu
miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et
en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui
pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point
le coupable pour innocent.”
Exode 34 :6, 7
.
En bannissant Satan du ciel, Dieu manifestait sa justice et soute-
nait l’honneur de son trône. Mais quand, entraîné par la supercherie
du grand apostat, l’homme eut péché, Dieu donna une preuve de
son amour en livrant son Fils unique à la mort en faveur de l’espèce
humaine. C’est au Calvaire que le caractère de Dieu se révéla. La
croix prouva à l’univers tout entier que la rébellion de Lucifer n’était
nullement imputable au gouvernement de Dieu.
Dans la lutte entre le Christ et Satan, durant le ministère du Sau-
veur, le véritable caractère du grand séducteur se révéla. Rien ne
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fut plus propre à éteindre chez les anges et chez toutes les intelli-
gences de l’univers la dernière étincelle d’affection pour Lucifer,
que sa guerre cruelle contre le Rédempteur du monde. L’audace
blasphématoire avec laquelle il osa demander à Jésus de lui rendre
hommage, la hardiesse présomptueuse qui le poussa à le transporter
au haut de la montagne et au sommet du temple, la perfidie dont il fit
preuve en lui suggérant de se précipiter d’une hauteur vertigineuse,
la malignité inlassable avec laquelle il le harcela de lieu jusqu’à
inciter les sacrificateurs et le peuple à renier son amour et à s’écrier :
“Crucifie-le ! Crucifie-le !” — tout cela provoqua l’étonnement et
l’indignation de l’univers.
C’est Satan qui poussa le monde à rejeter Jésus-Christ. Voyant
que la miséricorde, l’amour, la compassion et la tendresse du Sauveur
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représentaient aux yeux du monde la caractère de Dieu, Satan fit
usage de toute sa puissance et de toute son astuce pour le supprimer.
Il contesta chacune des prétentions du Fils de Dieu et employa
comme agents des hommes chargés de semer sa vie de souffrance et