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La cuirasse de la justice, 3 novembre
Revêtez la cuirasse de la justice.
Ephésiens 6 :14
Revêtue de l’armure de la justice du Christ, l’Église se prépare à entrer dans
le conflit final. “Belle comme la lune, pure comme le soleil, mais terrible comme
des troupes sous leurs bannières”, elle s’avance dans le monde en vainqueur et
pour vaincre
Seul le vêtement dont le Christ lui-même nous a pourvus nous permettra de
paraître en présence de l’Éternel. Ce vêtement, la robe de la justice du Christ,
Jésus le placera sur tout être repentant et fidèle. “Je te conseille, dit-il, d’acheter
de moi [...] des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta
nudité ne paraisse pas.” [...]
“Toute notre justice est comme un vêtement souillé.” Tout ce que nous
pouvons faire par nous-mêmes est souillé par le péché. Mais le Fils de Dieu “a
paru pour ôter les péchés et il n’y a point en lui de péché”. Ce dernier est ainsi
défini : il est “la transgression de la loi”. [...] Mais le Christ obéit à toutes les
exigences de la loi. [...] Lorsqu’il vivait sur notre terre, il déclara à ses disciples :
“J’ai observé les commandements de mon Père.” Par son obéissance parfaite,
Jésus a rendu tout être humain capable d’obéir aux commandements de Dieu.
Lorsque nous nous soumettons au Christ [...] nous vivons de sa vie. Voilà ce
que signifie l’expression : être revêtu de la robe de la justice du Christ. Lorsque
le Seigneur nous regarde, il ne voit ni nos ceintures en feuilles de figuier, ni
la nudité et l’horreur de notre péché, mais il voit la robe de sa justice qui est
l’obéissance parfaite à la loi de l’Éternel
Dieu veut nous aider à fortifier notre vie spirituelle pour l’heure de l’épreuve
qui va nous surprendre tous. Revêtez-vous de toute l’armure de la justice du
Christ. [...] Et lorsque vous aurez fait tout ce que vous devez faire, vous aurez
l’assurance de la victoire. L’occasion de demeurer sur le rocher des siècles est
accordée avec bienveillance à tout être humain
[329]
7.
Prophets and Kings, 725
8.
The Signs of the Times, 22 nov. 1905
9. Lettre 32, 1906
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