Page 380 - Avec Dieu chaque jour (2003)

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La victoire sur la mort, 11 décembre
Il [Dieu] essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il
n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont
disparu.
Apocalypse 21 :4
Nous avons un Sauveur vivant, un Sauveur ressuscité. Il a brisé les chaînes
de son tombeau après y être resté endormi trois jours et il a proclamé triompha-
lement sur le sépulcre béant : “Je suis la résurrection et la vie.” Le Christ revient.
Nous préparons-nous à le recevoir ? Serions-nous prêts à nous endormir avec
l’espérance de revoir Jésus-Christ ? [...]
L’auteur de la vie va bientôt revenir [...] pour briser les chaînes du tombeau.
Il va ramener les captifs. [...] Leurs dernières pensées ne pouvaient se détacher de
la fosse et de la tombe, mais ils proclameront à la résurrection : “Ô mort, où est
ton aiguillon ? Ô sépulcre, où est ta victoire ?” Les souffrances de la mort furent
les dernières sensations que les humains éprouvèrent [...] mais à la résurrection
toute douleur aura disparu. “Ô sépulcre, où est ta victoire ?” Les voici, debout,
les ressuscités, portant sur leurs corps la dernière marque de l’immortalité et
prêts à aller à la rencontre du Seigneur dans les airs. Les portes de la cité de Dieu
tournent alors sur leurs gonds [...] et les rachetés de l’Éternel les franchissent
entre les séraphins et les chérubins. Le Christ les accueille en les bénissant :
“Cela va bien, bon et fidèle serviteur, [...] entre dans la joie de ton Maître.” En
quoi consiste cette joie ? Le racheté se rend compte de la lutte qu’il a livrée dans
son cœur et il est satisfait.
Voici l’élu pour lequel nous avons intercédé auprès de Dieu, alors qu’il vivait
dans les ténèbres. Et voici celui avec qui nous nous entretenions lorsque, couché
sur son lit de mort, il confiait à Jésus son cœur désespéré. Voici encore celui qui
fut jadis un pauvre ivrogne. Nous avons essayé de fixer ses yeux sur l’Être qui a
la puissance de sauver et nous lui avons dit que le Christ pouvait lui donner la
victoire. Ils ont la tête ceinte de la couronne de la gloire immortelle
Dans la cité céleste il n’y a plus de déceptions, plus de tristesses, plus de
péchés, personne qui puisse dire : “Je suis malade.” Finis désormais les cortèges
funèbres, les deuils, la mort, les séparations, les déchirements de cœur. Jésus est
parmi les élus et la paix règne au milieu d’eux. [...] Tout est débordant de joie en
sa présence ; des plaisirs éternels demeurent à sa droite
!
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22.
Manuscrit 18, 1894
23.
The Signs of the Times, 8 fév. 1892
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