Page 119 - Conseils

Basic HTML Version

25. Les responsabilites de l’homme au talent unique
Certains de ceux qui n’ont reçu qu’un talent s’excusent eux-
mêmes du fait qu’ils sont moins favorisés que ceux à qui de nom-
breux talents ont été confiés. Et, imitant l’économe infidèle, ils en-
fouissent leur seul talent dans la terre. Ils sont effrayés à l’idée
d’avoir à rendre compte à Dieu de ce qu’il leur a confié. Ils s’en-
gagent dans des entreprises mondaines, mais investissent très peu,
ou pas du tout, dans la cause de Dieu. Ils s’attendent que seuls ceux
qui ont reçu de nombreux talents portent le fardeau de l’œuvre, et ne
se sentent pas responsables de son succès et de son avancement. ...
Plusieurs de ceux qui professent aimer la vérité agissent de cette
manière. Ils s’abusent eux-mêmes, car Satan les a aveuglés. En
trompant Dieu, ils se trompent encore davantage eux-mêmes. Par leur
cupidité et par la méchanceté de leur cœur porté vers l’incrédulité,
ils se privent des richesses célestes.
Parce qu’ils n’ont reçu qu’un talent, ils ont peur de l’investir
dans la cause de Dieu, et ils l’enfouissent dans la terre. Ils se sentent
dégagés de toute responsabilité. Ils aiment voir progresser l’œuvre,
mais ne pensent pas qu’ils soient appelés à pratiquer le renoncement
et à soutenir cette œuvre par leur effort individuel et par leurs biens,
même s’ils ne disposent que d’une petite somme. ...
Tous ont reçu des talents
Tous, à tous les degrés de l’échelle sociale, riches et pauvres,
ont reçu des talents de la part du Maître ; les uns beaucoup, les
autres peu, selon leurs diverses capacités. La bénédiction de Dieu
[125]
reposera sur les ouvriers sincères, aimants et diligents. Leur inves-
tissement réussira et trouvera des âmes pour le royaume de Dieu, et
leur assurera un trésor impérissable. Tous sont des intermédiaires
moraux, auxquels des biens célestes ont été confiés. La somme de
leurs talents est proportionnelle à leurs capacités.
Dieu remet une tâche à chacun, et il s’attend à être payé de
retour selon les diverses responsabilités confiées. A l’homme à
115