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Conseils á L’Econome
qui il n’a remis qu’un talent, il ne demande pas un accroissement
correspondant à dix talents. Il ne s’attend pas de la part d’un pauvre
qu’il fasse des dons comme pourrait le faire un riche. Il n’envisage
pas non plus de la part d’un homme faible et souffrant la même force
et la même activité que peut fournir un homme en santé. D’un talent
employé au maximum, Dieu acceptera selon ce qu’un homme “peut
avoir à sa disposition, et non [selon ce qu’il] n’a pas”.
2 Corinthiens
8 :12
.
Dieu nous appelle ses serviteurs, ce qui implique que nous
sommes employés par lui pour accomplir une certaine tâche et pour
porter des responsabilités. Il nous a confié un certain capital pour que
nous l’investissions. Il ne nous appartient pas ; et nous déplaisons
à Dieu lorsque nous thésaurisons ou que nous disposons à notre
gré des biens qu’il nous a confiés. Nous sommes responsables de
l’usage, bon ou mauvais, que nous faisons des biens que le Seigneur
a mis à notre disposition. Si nous laissons dormir ou que nous en-
fouissons dans la terre le capital que Dieu a remis entre nos mains,
même s’il ne s’agit que d’un seul talent, nous devrons en rendre
compte à notre Maître. Il ne revendique pas nos biens, mais les siens,
et avec intérêts.
Chaque talent qui retourne au Maître est enregistré. Les investis-
sements et les actes des serviteurs de Dieu ne sont pas considérés
comme choses négligeables. Le cas de chaque individu est traité
à part, et il lui sera demandé de rendre compte des talents qui lui
ont été confiés, bien ou mal employés. La récompense sera propor-
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tionnée aux talents mis en valeur. La punition appliquée sera aussi
proportionnée aux talents mal utilisés. —
The Review and Herald,
23 février 1886
.
Les talents confiés doivent être mis en valeur
Personne ne devrait se plaindre du fait qu’il n’a pas reçu plus
de talents. Lorsque nous employons à la gloire de Dieu les talents
qu’il nous a remis, ils se développent. Ce n’est pas le moment de
gémir sur notre position dans la vie et d’excuser notre négligence à
accroître nos capacités du fait que nous n’avons ni les talents ni la
situation de quelqu’un d’autre, et de dire : Oh ! si j’avais seulement
ses dons et son habileté, je pourrais investir un capital important pour