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Les responsabilites de l’homme au talent unique
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mon Maître ! Si ces personnes utilisent sagement et convenablement
le seul talent qu’elles possèdent, c’est tout ce que le Maître leur
demande. ...
J’espère que l’on s’efforcera dans chaque église d’y réveiller
ceux qui ne font rien. Que Dieu les aide à comprendre qu’il leur
réclamera le seul talent confié avec ses intérêts ; et s’ils négligent
de gagner d’autres talents, ils s’exposent à perdre l’unique talent
qu’ils possèdent, ainsi que leur propre âme. Nous espérons voir un
changement dans nos églises. Le maître de la maison se prépare
à revenir et à rassembler ses économes pour leur demander des
comptes au sujet des talents qu’il leur a confiés. A ce moment-là, que
Dieu ait pitié de ceux qui n’auront rien fait ! Ceux qui recevront les
paroles de bienvenue : “C’est bien, bon et fidèle serviteur”, sauront
qu’ils ont réussi dans la mise en valeur de leurs capacités et de leurs
biens pour la gloire de Dieu. —
The Review and Herald, 14 mars
1878
.
Des talents non mis en valeur
Certaines personnes sont désireuses de donner selon leurs
moyens et pensent que Dieu ne leur réclame pas davantage, puis-
qu’elles n’ont pas beaucoup d’argent. Elles ne disposent pas de
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revenus suffisants pour pouvoir épargner après avoir subvenu aux
besoins de leur famille. Mais bien des personnes de cette catégorie
devraient se poser la question suivante : Est-ce que je donne en rap-
port avec ce que je pourrais posséder ? Dieu veut que les énergies
de leur corps et de leur esprit soient mises en œuvre. Certaines per-
sonnes n’ont pas tiré le meilleur parti des capacités que Dieu leur
a données. Le travail a été assigné à l’homme, à cause du péché
qui l’a rendu nécessaire. Le bien-être physique, mental et moral de
l’homme exige que l’on se livre à un travail utile. “Ayez du zèle, et
non de la paresse” (
Romains 12 :11
), telle est l’injonction de l’apôtre
Paul.
Personne, riche ou pauvre, ne peut glorifier Dieu par une vie
d’indolence. Tout le capital que beaucoup de pauvres possèdent
consiste dans le temps et la force physique qu’ils gaspillent souvent
par l’amour de leurs aises et une insouciante indolence, de telle sorte
qu’ils n’ont rien à apporter au Seigneur dans les dîmes et les of-