Page 169 - Conseils

Basic HTML Version

La liberalite recommandee
165
générosité, ils le suppliaient d’accepter leurs offrandes. En toute
simplicité et en toute intégrité, animés par un profond amour pour
leurs frères, ils renonçaient à eux-mêmes, et ils excellaient ainsi dans
l’œuvre de la bienfaisance.
Quand Paul envoya Tite à Corinthe pour raffermir la foi des
chrétiens, il le chargea d’édifier l’église dans la pratique de la bien-
faisance. Dans son épître aux Corinthiens, l’apôtre ajouta son propre
appel : “De même que vous excellez en toutes choses, disait-il, en
foi, en parole, en connaissance, en zèle à tous égards, et dans votre
amour pour nous, faites en sorte d’exceller aussi dans cette œuvre
de bienfaisance. ... Achevez donc maintenant d’agir, afin que l’ac-
complissement selon vos moyens réponde à l’empressement que
vous avez mis à vouloir. La bonne volonté, quand elle existe, est
agréable en raison de ce qu’elle peut avoir à sa disposition, et non
de ce qu’elle n’a pas. ... Et Dieu peut vous combler de toutes sortes
de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi
satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour
toute bonne œuvre. ... Vous serez de la sorte enrichis à tous égards
pour toute espèce de libéralités, qui, par notre moyen, feront offrir à
Dieu des actions de grâces.”
2 Corinthiens 8 :7, 11, 12
;
9 :8-11
.
Les offrandes désintéressées enthousiasmaient la jeune église de
Corinthe, car les nouveaux convertis savaient qu’ils contribuaient
ainsi à la proclamation de l’Evangile dans les pays où régnaient les
ténèbres. Leur générosité prouvait qu’ils n’avaient pas reçu la grâce
de Dieu en vain. Quelle pouvait être la cause d’une telle générosité,
[179]
sinon la sanctification de l’Esprit ? Pour les croyants et les non-
croyants, cette générosité semblait être un miracle de la grâce. —
Conquérants pacifiques, 303-305
.
La libéralité récompensée
Elie “se leva, et il alla à Sarepta. Comme il arrivait à l’entrée
de la ville, voici, il y avait là une femme veuve qui ramassait du
bois. Il l’appela, et dit : Va me chercher, je te prie, un peu d’eau dans
un vase, afin que je boive. Et elle alla en chercher. Il l’appela de
nouveau, et dit : Apporte-moi, je te prie, un morceau de pain dans ta
main.”