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Chercher a servir Dieu et Mamon
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soigneusement élaboré, est d’inciter les hommes à oublier Dieu et les
choses célestes, et d’amener le plus d’âmes possible sous sa propre
juridiction. Pour parvenir à cette fin, il met en avant des entreprises
et des inventions qui vont à tel point absorber l’esprit des gens qu’ils
n’auront plus de temps pour penser aux choses du ciel.
Dès maintenant le peuple de Dieu doit se réveiller et accomplir
l’œuvre qu’il a négligée. Nous devons mettre toutes les facultés de
notre esprit dans la préparation de cette œuvre. Nous ne devons
épargner aucun effort pour présenter la vérité telle qu’elle se trouve
en Jésus, avec tant de simplicité et cependant tant de puissance que
les esprits en seront vivement impressionnés. Nous devons faire des
plans pour travailler de façon à ne pas dépenser beaucoup d’argent ;
car cette œuvre doit atteindre les régions lointaines. —
The Review
and Herald, 15 décembre 1910
.
Leçons à tirer de la vie de Judas
Judas possédait de réelles qualités, mais dans son caractère se
trouvaient certains traits qui devaient être éliminés avant qu’il pût
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arriver au salut. Il devait naître à nouveau, non d’une semence cor-
ruptible, mais d’une semence incorruptible. Sa tendance héréditaire,
qu’il aggravait en la cultivant, était la cupidité. Entretenue, elle de-
vint une habitude qu’il manifesta dans toute sa manière de vivre. Il
développa ainsi un esprit d’avarice qui constituerait bientôt un piège
fatal. L’amour du gain formait pour lui la mesure d’une expérience
religieuse valable, et il y subordonnait toute notion de vraie justice.
Les principes chrétiens d’intégrité et d’honnêteté étaient éliminés
des actes de sa vie. ...
Sachant que Judas s’enfonçait peu à peu dans la corruption
par la cupidité, le Christ lui donna l’occasion de recevoir de nom-
breuses précieuses leçons. Judas entendit Jésus poser les principes
que doivent posséder tous ceux qui veulent entrer dans son royaume.
Il eut toutes possibilités de recevoir le Christ comme son Sauveur
personnel, mais il refusa ce don. Il ne voulait pas abandonner sa
volonté et sa vie au Christ. Il décida de ne pas pratiquer ce qui
était contraire à ses propres inclinations ; en conséquence, son esprit
d’avarice ne fut pas corrigé. Tout en prenant les apparences exté-