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Conseils á L’Econome
rieures d’un disciple en présence du Christ lui-même, il s’appropriait
les fonds qui appartenaient au trésor de l’Eternel. ...
Si Judas avait eu le désir de posséder la droiture de cœur, il aurait
pu bénéficier de ces leçons ; mais il fut vaincu par sa tendance à
thésauriser, et l’amour de l’argent régna sur lui comme une puissance
dominante. En le tolérant, il permit à ce trait de caractère de se
développer et de s’enraciner en lui au point d’expulser la bonne
semence de la vérité qui avait été jetée dans son cœur. —
The
Review and Herald, 5 octobre 1897
.
Aveuglés par l’amour du monde
La cause de Dieu doit tenir la première place dans nos projets
et nos affections. Il est nécessaire de proclamer un message direct
au sujet de l’amour du moi alors que la cause de Dieu a besoin de
beaucoup de fonds. Certains sont à tel point refroidis et indifférents
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qu’ils sont inconscients du fait d’avoir fixé leurs affections sur les
richesses terrestres, lesquelles seront bientôt balayées pour toujours.
L’amour du monde les enveloppe comme un vêtement épais ; et à
moins de changer de conduite, ils ne sauront jamais combien il est
agréable de pratiquer le renoncement en faveur de la cause du Christ.
Toutes nos idoles, la totalité de notre amour pour le monde, doivent
être expulsées de notre cœur.
Il y a des prédicateurs et des amis fidèles qui ont conscience
du danger qui guette ces âmes garrottées dans leur égoïsme, et qui,
sincèrement, leur signalent les erreurs de leur conduite ; mais au lieu
d’accepter ces avertissements dans l’esprit où ils sont donnés et,
ainsi, en profiter, ceux auxquels ils s’adressent se tournent contre
ces amis fidèles qui veulent s’occuper d’eux en toute sincérité.
Puissent-ils sortir de leur léthargie spirituelle et apprendre à
connaître Dieu d’une manière personnelle ! Le monde a aveuglé
leurs yeux pour les empêcher de voir celui qui est invisible. Ils
sont devenus incapables de discerner les choses les plus précieuses
qui ont une portée éternelle, et ils aperçoivent la vérité divine à
travers une lumière si blafarde qu’elle n’a plus pour eux qu’une
valeur moindre. Le plus petit détail touchant leurs intérêts temporels
prend des proportions exagérées, alors que les choses qui concernent