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Chercher a servir Dieu et Mamon
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l’éternité sont éliminées de leurs calculs. —
The Review and Herald,
31 octobre 1893
.
La vraie générosité a disparu
Parmi les humains, ceux qui sont dans une relative pauvreté sont
aussi généralement ceux-là mêmes qui donnent le plus pour soutenir
l’œuvre de Dieu. Ils sont généreux avec le peu qu’ils ont. Ils ont
fortifié leurs impulsions généreuses par des offrandes fréquentes.
Lorsque le revenu dépasse à peine les dépenses, la passion des
richesses terrestres n’a pas de terrain où s’enraciner.
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Mais il est beaucoup de gens qui, sitôt que leurs affaires com-
mencent à prospérer, se mettent à calculer combien de temps il leur
faudra pour être en possession d’une certaine somme d’argent. Dans
leur course aux richesses, ils oublient de devenir riches pour Dieu.
Leurs offrandes ne vont pas de pair avec leur prospérité. Au fur et
à mesure qu’augmente en eux la passion des richesses, tous leurs
intérêts sont centrés sur leur trésor terrestre. Ils en viennent à consi-
dérer que la dîme est un impôt sévère et injuste. Le poète inspiré
a dit : “Quand les richesses s’accroissent, n’y attachez pas votre
cœur.”
Psaumes 62 :11
. Beaucoup de chrétiens disent : “Si j’étais
aussi riche que tel ou tel, je multiplierais les dons pour la cause
de Dieu. Je consacrerais tous mes biens à son avancement.” Dieu
a mis à l’épreuve certaines de ces personnes en leur donnant des
propriétés, mais avec la richesse est venue une redoutable tentation,
si bien que leur libéralité a été moins grande que lorsqu’ils étaient
pauvres. Leurs esprits et leurs cœurs sont devenus âpres au gain,
et ils se sont rendus coupables d’idolâtrie. —
Témoignages pour
l’Église 1 :440, 441
.
Certains, alors qu’ils sont pauvres, sont généreux avec le peu
qu’ils possèdent ; mais à mesure qu’ils s’enrichissent, ils deviennent
parcimonieux. La raison pour laquelle ils ont si peu de foi réside dans
le fait qu’ils ne continuent pas à être généreux dans la prospérité, et
ne donnent pas à la cause de Dieu, fût-ce au prix d’un sacrifice. —
Témoignages pour l’Église 1 :534
.
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