Page 49 - Conseils aux Educateurs aux Parents et aux

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L’objectif primordial de l’éducation
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de la cause pour laquelle il a donné sa vie.
Le caractère du Christ est le modèle parfait que nous devons
imiter. La repentance et la foi, l’abandon de la volonté, la consé-
cration de toutes nos affections à Dieu, tels sont les moyens d’y
parvenir. Prendre connaissance de ce plan divinement conçu devrait
être le principal objet de notre étude, se conformer à ses conditions,
le principal objet de nos efforts.
Salomon déclare que “le début de la sagesse, c’est la crainte de
l’Éternel”
Proverbes 9 :10
. Il écrit, au sujet de la valeur d’une telle
sagesse : “Voici le commencement de la sagesse : acquiers de la
sagesse, et avec tout ton acquis, acquiers l’intelligence.”
Proverbes
4 :7
. “Car le gain qu’elle procure est préférable au gain de l’argent,
et son revenu vaut mieux que l’or ; elle est plus précieuse que les
perles, et tous les objets de tes désirs n’ont pas sa valeur.”
Proverbes
3 :14, 15
.
L’école du Christ
Celui qui cherche assidûment à obtenir la sagesse dispensée
dans les écoles des hommes ne doit pas oublier qu’une autre école
le réclame aussi comme étudiant. Le Christ a été le plus grand
maître que le monde ait connu. Il a communiqué aux hommes une
connaissance qui venait directement du ciel. Les leçons qu’il nous a
données sont utiles pour notre condition présente et future. Il nous
présente les buts véritables de la vie et comment y parvenir.
À l’école du Christ, les étudiants ne passent jamais d’examen.
Certains sont jeunes, d’autres âgés. Ceux qui écoutent les instruc-
tions du divin Maître progressent constamment en sagesse, en finesse
et en noblesse d’âme, se préparant à entrer à l’école supérieure du
ciel, où ils progresseront tout au long de l’éternité.
La Sagesse infinie nous présente les grandes leçons de la vie —
leçons sur la responsabilité et le bonheur. Elles sont parfois difficiles
à apprendre, mais sans elles, nous ne progresserons pas. Elles nous
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coûteront sans doute des efforts et des larmes, ou même de grandes
souffrances, mais nous ne devons pas faiblir ni nous lasser. Nous
finirons par entendre l’appel du Maître : “Mon enfant, élève-toi un
peu plus haut.”