Page 75 - Conseils aux Educateurs aux Parents et aux

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Une éducation digne de ce nom
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amertume le fruit qu’elles ont semé. Elles pèchent contre le ciel et
leurs enfants. Elles auront à en rendre compte devant Dieu.
Si l’éducation avait été menée depuis des générations selon
un tout autre modèle, les jeunes de cette génération ne seraient
pas si dépravés, si semblables à des vauriens. Les responsables et
éducateurs scolaires auraient dû avoir des notions de physiologie
et se consacrer non seulement à faire connaître les sciences aux
jeunes, mais aussi à leur enseigner comment préserver leur santé, afin
d’utiliser au mieux leurs connaissances une fois celles-ci acquises.
[...]
Des activités et des jeux bien organisés
Pour que les jeunes aient une bonne santé, de l’allégresse, de
la vivacité, ainsi qu’un cerveau et des muscles bien développés, ils
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doivent souvent sortir au grand air et bénéficier d’activités et de jeux
bien organisés. Les enfants et les adolescents qui sont confinés à un
enseignement livresque en classe ne peuvent avoir de saines constitu-
tions. Les efforts intellectuels sans exercice physique correspondant
font monter le sang au cerveau, si bien que le système circulatoire
est déséquilibré. Il y a trop de sang au cerveau et pas assez aux extré-
mités. Les études doivent être réglementées et réservées à certaines
heures, une partie du temps étant consacré aux activités physiques.
Si les étudiants ont l’habitude de manger, de se vêtir et de dormir en
harmonie avec les lois de la santé, ils acquerront une éducation sans
sacrifier leur santé physique et mentale. [...]
Les écoles auraient dû être en rapport avec des établissements
formant à diverses branches d’activité, de sorte que les étudiants
travaillent et fassent de l’exercice physique en dehors des heures
scolaires. Les activités et jeux des étudiants auraient dû être régle-
mentés en relation avec les lois de la santé et adaptés pour préserver
leurs facultés physiques et intellectuelles. Des connaissances com-
merciales concrètes auraient pu être acquises en même temps qu’une
instruction littéraire.
On aurait dû éveiller à l’école le sens moral des étudiants afin
qu’ils voient et comprennent ce que la société attend d’eux et com-
ment vivre en harmonie avec les lois naturelles. Ainsi, par leur vie et
leur influence, par le précepte et l’exemple, ils seraient devenus un