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Conseils á L’Eglise
Nous sommes mortels, et il faut fournir à nos corps une nourriture
fortifiante.
Conseils sur la nutrition et les aliments, 570-571
.
Les extrêmes déforment la réforme sanitaire
Certains adventistes, tout en s’abstenant consciencieusement
d’aliments malsains, négligent de s’accorder les aliments nécessaires
au soutien de leur corps. Ceux qui poussent à l’extrême la réforme
sanitaire courent le danger de préparer des plats insipides dont on ne
peut se satisfaire. Les aliments doivent être préparés de telle manière
qu’ils soient appétissants en même temps que nourrissants. Il ne
faut pas refuser à notre organisme ce dont il a besoin. J’emploie
un peu de sel, et je l’ai toujours fait, parce que ce dernier, loin
d’être nuisible, est indispensable au sang. Les légumes devraient
être rendus appétissants avec un peu de crème ou de lait, ou d’un
équivalent.
Conseils sur la nutrition et les aliments, 244
.
Bien que des avertissements aient été donnés contre les dan-
gers de l’usage du beurre et d’une grande consommation d’œufs
par de petits enfants, il ne faut cependant pas considérer comme
une violation de nos principes l’emploi d’œufs de poules qui sont
bien soignées et convenablement nourries. Ceux-ci possèdent des
propriétés qui combattent efficacement certains poisons.
Conseils
sur la nutrition et les aliments, 244-245
.
D’aucuns en s’abstenant de lait, d’œufs et de beurre, ont négligé
d’assurer à leur organisme une nourriture suffisante. Ils se sont
affaiblis au point de ne plus pouvoir travailler, et ils ont jeté le
discrédit sur la réforme sanitaire. C’est ainsi que l’œuvre que nous
nous sommes efforcés d’établir solidement a été compromise par
des bizarreries que le Seigneur n’a pas
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exigées et les énergies de l’Eglise ont été paralysées. Mais Dieu
interviendra pour prévenir les conséquences de tels excès. L’Evan-
gile doit réconcilier une race pécheresse, amener riches et pauvres
ensemble aux pieds de Jésus.
Conseils sur la nutrition et les aliments,
245
.
Le temps viendra où il se peut que nous devions proscrire des
aliments dont nous usons aujourd’hui, tels que le lait, la crème et les
œufs. Mais il n’est pas nécessaire de nous créer des difficultés par des
restrictions prématurées et exagérées. Attendez que les circonstances