Page 152 - Le Foyer Chr

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Chapitre 27 — Un cercle sacré
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Sainteté du cercle familial
— Il y a autour de chaque famille
un cercle sacré qui doit être sauvegardé. Nul étranger n’a le droit d’y
pénétrer. Le mari et la femme devraient s’appartenir réciproquement.
La femme ne devrait avoir aucun secret qu’elle cache à son mari
mais révèle à autrui ; de même, le mari ne devrait cacher aucun secret
à sa femme tout en le révélant à autrui. Le cœur de la femme devrait
être une tombe où elle enfouit les fautes de son mari et, de même, le
cœur du mari un tombeau où il ensevelit celles de sa femme. Aucun
des conjoints ne devrait se permettre de s’amuser aux dépens des
sentiments de l’autre. Jamais le mari et la femme ne devraient, de
quelque façon que ce soit, se plaindre l’un de l’autre devant autrui,
car il arrive souvent qu’en se permettant une plaisanterie légère
parfaitement innocente en apparence, on s’engage dans des querelles
entre époux et parfois même avec autrui. Il m’a été montré qu’un
bouclier sacré doit protéger chaque famille.
Le cercle familial devrait être considéré comme un lieu sacré,
une illustration du ciel, un miroir dans lequel nous nous réfléchissons
nous-mêmes. Nous pouvons avoir des amis et des connaissances,
mais ils ne doivent pas s’ingérer dans la vie du foyer. Il doit y exister
un sens très prononcé de la propriété, destiné à favoriser l’impression
d’aise, de quiétude et de confiance.
La langue, les oreilles et les yeux doivent être sanctifiés
Les membres du cercle familial doivent prier afin que Dieu sanctifie
leur langue, leurs oreilles, leurs yeux et leur organisme tout entier.
Lorsque nous entrons en contact avec le mal, nous ne sommes pas
obligés d’être terrassés par lui. Le Christ a fait en sorte que notre
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caractère puisse répandre l’odeur du bien. ...
Combien de personnes, dans le cercle familial, déshonorent le
Christ et dénaturent son caractère ! Combien d’entre elles négligent
de manifester la patience, l’indulgence, le pardon et le véritable
* . Manuscrit 1, 1855.
* . Lettre 17, 1895.
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