Page 176 - Le Foyer Chr

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Chapitre 33 — Dieu nous promet sa direction
Combien il est rassurant de savoir que l’on a un ami divin
— Votre Sauveur compatissant veille sur vous avec amour et sympa-
thie, prêt à exaucer vos prières et à vous apporter l’aide nécessaire.
Il connaît les préoccupations de tous les cœurs de mère et il est
leur meilleur ami. Ses bras soutiennent en toutes circonstances la
mère fidèle qui craint Dieu. Lorsqu’il était sur la terre, la sienne dut
lutter contre la pauvreté et fut chargée de soucis, d’anxiétés et de
perplexités ; il sympathise avec toute chrétienne dans ses soucis et
ses angoisses. Ce Sauveur qui fit un long voyage pour soulager le
cœur angoissé d’une femme dont la fille était possédée d’un mauvais
esprit saura entendre les prières d’une mère et bénira ses enfants.
Celui qui rendit à la veuve son fils unique que l’on se préparait à
ensevelir est touché par la douleur de la mère affligée. Celui qui versa
des larmes de sympathie sur la tombe de Lazare et rendit à Marthe et
à Marie leur frère déjà enseveli ; qui pardonna à Marie-Madeleine ;
qui se souvint de sa mère alors qu’il agonisait sur la croix ; qui
apparut aux femmes en pleurs et en fit les premières messagères de
la bonne nouvelle d’un Sauveur ressuscité — est encore aujourd’hui
le meilleur ami de la femme et se déclare prêt à l’aider dans toutes
les circonstances de la vie.
Nulle mission ne saurait égaler celle de la mère chrétienne. Elle
accomplit sa tâche en ayant conscience de ce que signifie instruire
et corriger ses enfants selon le Seigneur. Bien souvent, elle aura le
sentiment que ses fardeaux sont trop lourds à porter. Mais alors,
combien le privilège de pouvoir, par la prière, les confier au Sauveur
compatissant lui paraîtra précieux ! Elle peut les déposer à ses pieds
et trouver auprès de lui la force qui la soutiendra et lui donnera
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l’entrain, l’espoir, le courage et la sagesse dans les heures les plus
éprouvantes. Pour une maman chargée de soucis, il est réconfortant
de savoir qu’elle possède un tel ami pour l’aider dans ses difficultés.
Si seulement les mères voulaient s’approcher du Christ plus souvent
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The Signs of the Times, 9 septembre 1886
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