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Chapitre 80 — Quels jeux choisir ?
Remplacer les jeux scabreux par des jeux sains
— On ne
peut demander aux jeunes d’être aussi graves et réfléchis que les
personnes d’âge mûr, à l’enfant d’être aussi sérieux que son grand-
père. Tout en condamnant comme il se doit les divertissements
dangereux, que les parents, les maîtres et les éducateurs assurent aux
enfants de saines distractions, qui n’altéreront ni ne corrompront en
rien leur moralité. N’imposez pas aux jeunes des règles trop rigides
et des restrictions qui leur donnent l’impression d’être opprimés et
l’envie de tout briser, au point de perdre la tête et de se précipiter dans
les sentiers de la destruction. Sachez tenir les rênes avec fermeté,
mais avec bonté et modération ; guidez et orientez leurs idées et
leurs projets avec tant de gentillesse, de sagesse et d’amour qu’ils
comprendront que vous n’avez en vue que leur plus grand bien.
Il y a des distractions telles que la danse, les jeux de cartes, les
échecs, les dames, etc., que nous ne pouvons approuver parce que
le ciel les condamne. Ces amusements ouvrent la porte au mal
* .
Counsels to Parents, Teachers, and Students, 335
.
* .
Vu le caractère apparemment inoffensif des distractions mentionnées ici, on pourrait
s’étonner de cette mise en garde. Mais lorsqu’elle est replacée dans son contexte, une telle
déclaration est tout à fait cohérente : “Imposer à nos esprits
un effort constant et excessif
,
même sur des sujets religieux, n’est utile, ni pour notre salut, ni pour la gloire de Dieu. Il
y a des distractions telles que la danse, les jeux de cartes, les échecs, les dames, etc., que
nous ne pouvons approuver...”
Testimonies for the Church 1 :514
.
Ailleurs, dans le même volume des Témoignages, Ellen White déconseille la pratique
de ces jeux et en indique à nouveau le motif : “L’exercice mental inhérent aux jeux de
cartes, d’échecs et de dames
excite et fatique le cerveau
et retarde la guérison, tandis
qu’un petit travail physique agréable occupe le temps, favorise la circulation, repose et
guérit le cerveau, et s’avère tout à fait bénéfique à la santé.”
Testimonies for the Church
1 :555
. C’est nous qui soulignons.
Dans le premier cas, il s’agit de personnes surmenées ; dans le second, de malades qui
étaient en traitement dans le Health Institute de Battle Creek.
Les jeux en question ne sont donc pas condamnés en eux-mêmes ; ils sont à écarter
dans la mesure où, loin d’être un délassement, ils sont une source de fatique pour l’esprit.
Relevons au passage que même la réflexion intensive et continue sur les
sujets religieux
est
à éviter. Faut-il en conclure que l’étude approfondie de la Parole de Dieu est à proscrire ?
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