Page 301 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Chapitre 46 — Un divin porteur des péchés
Adam tomba par sa désobéissance. La loi de Dieu avait été violée.
Le gouvernement divin avait été déshonoré, la justice exigeait le
châtiment du coupable.
Pour arracher la race humaine à une mort éternelle, le Fils de
Dieu offrit volontairement de subir le châtiment dû à la désobéis-
sance. L’humiliation du Prince du ciel était seule capable d’écarter le
déshonneur, de satisfaire la justice, et de rendre à l’homme ce qu’il
avait perdu par sa désobéissance. C’était l’unique moyen. Si un ange
avait pu venir sur cette terre et fouler le sol sur lequel Adam avait
trébuché, cela n’eût pas suffi. Pas une seule tache de péché n’eût été
effacée, pas une heure de grâce n’eût été procurée à l’homme.
Le Christ, égal à Dieu, “le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa
personne” (
Hébreux 1 :3
), son humanité cachant sa divinité, est venu
sur cette terre souffrir et mourir pour les pécheurs. Le Fils unique de
Dieu s’est humilié, il a poussé l’obéissance jusqu’à la mort, la mort
de la croix. Frappé en son corps de la malédiction du péché, il a mis
le bonheur et l’immortalité à la portée de tous.
Lui que le ciel tout entier honorait, il est venu en ce monde dans
la nature humaine comme chef de l’humanité, attestant aux anges
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révoltés et aux habitants des mondes qui n’ont pas connu la chute,
que grâce à l’assistance divine rendue possible chacun peut marcher
dans le sentier de l’obéissance aux commandements de Dieu. Le
Fils de Dieu est mort pour ceux qui ne méritaient pas son amour.
C’est pour nous qu’il a souffert tout ce dont Satan a su l’accabler.
Le sacrifice consenti en notre faveur par le Sauveur est mer-
veilleux, au-delà de ce que l’homme est capable de comprendre ; il
était préfiguré par tous les sacrifices du passé, par tous les services
du sanctuaire typique. Ce sacrifice était demandé. Nos cœurs sont
touchés et attendris quand nous pensons que sa souffrance a été
rendue nécessaire pour assurer notre bonheur éternel. Il s’est engagé
à nous apporter un plein salut en accord avec les exigences de la
* .
Article paru dans
The Signs of the Times, 30 septembre 1903
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