Page 342 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Chapitre 54 — Le sujet présenté en 1883
“Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous
les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.”
1 Jean 1 :9
.
Dieu nous demande de confesser nos péchés et d’humilier nos
cœurs devant lui ; en même temps nous devrions nous confier en lui
comme en un tendre Père qui n’abandonnera pas celui qui se fie à
lui. Plusieurs d’entre nous marchent par la vue, et non par la foi.
Nous croyons à ce que nous voyons, mais nous n’apprécions pas à
leur juste valeur les promesses de la Parole de Dieu ; or le plus grand
déshonneur que l’on puisse faire à Dieu c’est de montrer que nous
nous défions de ce qu’il dit, et que nous en sommes à nous demander
si réellement le Seigneur s’inquiète de notre sort ou bien s’il nous
déçoit.
Dieu ne nous rejette pas à cause de nos péchés. Il peut nous
arriver de commettre des fautes et par là contrister son Esprit ; si
nous nous repentons, si nous venons à lui les cœurs contrits, il ne
nous renverra pas à vide. Il y a des obstacles à enlever. De mauvais
sentiments ont été entretenus, il y a eu de l’orgueil, de la propre
suffisance, de l’impatience, des murmures. Toutes ces choses tendent
à nous séparer de Dieu. Les péchés doivent être confessés ; la grâce
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doit accomplir en nous une œuvre plus profonde. Ceux qui se sentent
faibles et découragés ont la possibilité de devenir forts pour Dieu,
et d’accomplir une noble tâche pour le Maître. Mais ils doivent se
placer sur un plan plus élevé et ne pas se laisser influencer par des
motifs égoïstes.
Notre seul espoir : les mérites du Christ
Il nous faut nous laisser instruire à l’école du Christ. Rien sinon
sa justice ne peut nous conférer le droit de jouir de l’un quelconque
des bienfaits de l’alliance de grâce. Ces bienfaits ont été longtemps
* .
Allocution matinale offerte aux pasteurs réunis à la Conférence Générale, Battle
Creek, Michigan, en novembre 1883. Publié dans (
Gospel Workers 1892 :411-415
), sous
le titre : “Le Christ, notre justice.”
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