Page 357 - Messages choisis volume 1 (2002)

Basic HTML Version

Chapitre 57 — Le Christ, chemin de la vie
“Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Evangile de Dieu. Il disait :
Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-
vous, et croyez à la bonne nouvelle.”
Marc 1 :14, 15
.
La repentance est associée à la foi ; l’Evangile la recommande
comme condition du salut. Paul prêchait la repentance. Il déclare :
“Vous savez que je n’ai rien caché de ce qui vous était utile, et que
je n’ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement
et dans les maisons, annonçant aux Juifs et aux Grecs la repentance
envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ.”
Actes 20 :20,
21
. Point de salut sans repentir. Aucun pécheur impénitent ne peut
croire en son cœur de manière à obtenir la justice. La repentance est
définie par Paul : “La tristesse selon Dieu produit une repentance
à salut dont on ne se repent jamais.”
2 Corinthiens 7 :10
. Cette
repentance n’a rien de méritoire, mais elle prépare le cœur à accepter
le Christ comme unique Sauveur, seul espoir du pécheur perdu.
Lorsque le pécheur considère la loi, il devient conscient de sa
culpabilité, et il se sent condamné. Il ne trouve de consolation et
[429]
d’espoir qu’en regardant à la croix du Calvaire. Quand il s’aventure
à saisir les promesses, prenant Dieu au mot, soulagement et paix
entrent dans son âme. Il s’écrie : “Seigneur, tu as promis de sauver
tous ceux qui viennent à toi au nom de ton Fils. Je suis une pauvre
âme perdue, impuissante, sans espoir. Seigneur, sauve-moi, ou je
vais périr.” Sa foi s’empare du Christ et il est justifié devant Dieu.
S’il est vrai que Dieu peut être juste tout en justifiant le pécheur,
grâce aux mérites du Christ, il est également vrai qu’aucun homme
ne peut couvrir son âme sous le vêtement de la justice du Christ
tout en continuant à commettre des péchés connus ou en négligeant
des devoirs connus. Dieu exige le don inconditionné du cœur avant
que la justification soit possible ; pour que l’homme puisse retenir
sa justification il faut une obéissance constante, moyennant une foi
active, vivante, agissante par amour, et qui purifie l’âme.
* .
Article paru dans
The Review and Herald, 4 novembre 1890
.
353