Page 361 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Chapitre 58 — “Tu as perdu ton premier amour”
J’ai parlé à mes auditeurs d’Otsego en partant des quatrième et
cinquième versets du second chapitre de l’Apocalypse : “Ce que j’ai
contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour. Souviens-
toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières
œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place,
à moins que tu ne te repentes.”
Apocalypse 2 :4, 5
. Le peuple auquel
s’adressent ces paroles possède d’excellentes qualités, reconnues par
le Témoin fidèle. Néanmoins, dit-il, “j’ai quelque chose contre toi,
c’est que tu as abandonné ton premier amour”. Il y a ici une lacune à
combler. Toutes les autres grâces ne suffisent pas à combler le déficit.
L’Eglise reçoit ce conseil : “Souviens-toi donc d’où tu es tombé,
repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi,
et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes....
Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises :
A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est
dans le paradis de Dieu.”
Apocalypse 2 :4-7
.
Ici le Témoin fidèle, qui tient les sept étoiles dans sa main droite,
adresse des paroles d’avertissement, de répréhension, de menaces,
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de promesses. “Les sept étoiles sont les anges des sept Eglises, et
les sept chandeliers sont les sept Eglises.”
Apocalypse 1 :20
.
Pesée dans les balances du sanctuaire, cette Eglise est trouvée
trop légère, ayant perdu son premier amour. Le Témoin fidèle dé-
clare : “Je connais tes œuvres, ton travail, et ta persévérance. Je sais
que tu ne peux supporter les méchants ; que tu as éprouvé ceux qui se
disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs ;
que tu as de la persévérance, que tu as souffert à cause de mon nom,
et que tu ne t’es point lassé.”
Apocalypse 2 :2, 3
. Malgré tout ceci,
l’Eglise est trouvée en défaut. Où est la déficience fatale ? — “Tu as
abandonné ton premier amour.” N’est-ce pas aussi notre cas ? Il se
peut que nos doctrines soient justes ; il se peut que les fausses doc-
* . Fragment d’un sermon prononcé à Otsego, Michigan, le 10 octobre 1890, imprimé
dans
The Review and Herald, 3 février 1891
.
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