Page 391 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Chapitre 64 — “Les ténèbres ne l’ont pas reçue”
“Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et
la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes
choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait
sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.
Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Jean. Il vint pour
servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous
crussent par lui. Il n’était pas la lumière, mais il parut pour rendre
témoignage à la lumière. Cette lumière était la véritable lumière,
qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.”
Jean 1 :1-9
.
On m’a demandé : “Pensez-vous que le Seigneur ait en réserve
d’autres lumières pour nous en tant qu’Eglise ?” Je réponds qu’il
a une lumière qui nous paraît nouvelle, mais qui est une précieuse
ancienne lumière jaillissant de la Parole de vérité. Nous n’avons
encore que de faibles lueurs des rayons de lumière qui nous sont
réservés. Nous ne tirons pas tout le profit possible de la lumière que
le Seigneur nous a déjà accordée, ce qui nous empêche de recevoir
une lumière accrue ; nous ne marchons pas dans la lumière déjà
répandue sur nous.
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Nous nous disons observateurs des commandements, sans com-
prendre les véritables dimensions de la loi de Dieu, sans discerner
son caractère sacré. Plusieurs de ceux qui s’attribuent le rôle de
prédicateurs de la vérité ne se rendent réellement pas compte de ce
qu’ils font en enseignant la loi de Dieu parce qu’il leur manque une
connaissance vivante du Seigneur Jésus-Christ.
Quand nous lisons ce qui concerne Luther, Knox et d’autres cé-
lèbres réformateurs, nous admirons l’énergie, la fermeté, le courage
de ces fidèles serviteurs de Dieu ; nous voudrions être animés du
même esprit. Nous aimerions savoir à quelle source ils ont puisé pour
devenir forts, de faibles qu’ils étaient. Ils n’étaient pas impeccables,
quoiqu’ils aient été des instruments de Dieu. Hommes faillibles, ils
* .
Article paru dans
The Review and Herald, 3 juin 1890
.
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