Page 129 - Le Minist

Basic HTML Version

Ce qu’il faut pour servir
125
luttent, qui pèchent et se repentent, qui sont vaincues par la tentation
et se sentent découragées. Comme notre miséricordieux Souverain
Sacrificateur, nous devons nous approcher de nos semblables, émus
de compassion pour leurs faiblesses.
Rayons de Santé, 237, 238
.
Integrite
Notre époque a besoin d’hommes d’un courage éprouvé et d’une
solide intégrité, qui n’ont pas peur d’élever la voix en faveur du
bien. A chaque ministre de l’Evangile, je voudrais dire : Dans vos
fonctions administratives, que l’intégrité caractérise chacun de vos
actes. Toutes les dîmes, tout l’argent qui vous a été confié avec
l’indication de sa destination précise, devraient être immédiatement
mis à part. L’argent qui est donné pour la cause de Dieu ne peut
pas être employé pour un usage personnel, avec la pensée qu’on
le rendra plus tard. Le Seigneur l’interdit. C’est une tentation qui
vient du malin. Le serviteur de Dieu qui reçoit de l’argent pour le
trésor du Seigneur, doit remettre au donateur un reçu en bonne et due
forme. Puis, sans attendre d’avoir des soucis financiers personnels
qui pourraient l’engager à employer ces fonds pour lui-même, qu’il
[136]
les dépose là où l’on pourra les retrouver intégralement lorsque
l’œuvre de Dieu en aura besoin.
Etre uni au Christ
Une communion vivante avec le divin Berger fera de ceux qui
ont la garde du troupeau, des représentants véritables du Christ,
qui seront une lumière pour le monde. Comprendre chaque point
de doctrine est essentiel, mais il est plus important encore pour le
ministre de Dieu d’être sanctifié par la vérité qu’il prêche.
Quand on sait ce que signifie la communion avec le Christ, on a
un constant désir de saisir toujours mieux tout ce que comporte le
service de Dieu. La connaissance augmente, car grandir dans la grâce
implique que l’on est toujours plus apte à comprendre les Ecritures.
En agissant de la sorte, on est vraiment ouvrier avec Dieu, on se
rend compte que l’on n’est qu’un instrument et qu’on doit se laisser
conduire par la main du Maître. Les épreuves peuvent survenir ;
car sans elles on ne sentirait jamais ses lacunes en sagesse et en