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Chapitre 1 — Les présidents de Fédérations
(Extrait d’un sermon prononcé à la Conférence Générale en 1883)
Le Seigneur a bien voulu m’instruire sur de nombreux sujets
qui se rapportent à la vocation et à l’œuvre de nos prédicateurs,
particulièrement de ceux qui ont été désignés comme présidents
d’une Fédération d’églises. Il faut choisir ces hommes avec le plus
grand soin, et demander à Dieu de présider à ce choix.
Les intendants du troupeau devraient être des hommes de bonne
réputation, qui non seulement connaissent les Ecritures, mais qui
aient eu également l’occasion d’exercer leur foi et leur patience.
Ainsi, avec douceur, ils pourront instruire ceux qui s’opposent à la
vérité. Qu’ils soient intègres, non des novices, mais des hommes
qui étudient intelligemment les Ecritures, capables d’enseigner les
autres, tirant de leur trésor des choses anciennes et nouvelles. Qu’ils
honorent la cause de Dieu par leur caractère, leurs paroles et leur
conduite, enseignant la vérité et la vivant, croissant jusqu’à la parfaite
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stature de Jésus. Cela signifie le développement et l’affermissement
de toutes les facultés par l’exercice, afin d’être qualifiés pour por-
ter de plus lourdes responsabilités au fur et à mesure que l’œuvre
s’étend.
Le Seigneur Jésus prit Judas et Pierre auprès de lui, non à cause
de leurs défauts de caractère, mais malgré ces défauts. Il désirait
leur fournir l’occasion d’être à son école et d’y apprendre la dou-
ceur et l’humilité de cœur, afin qu’ils devinssent ses collaborateurs.
S’ils acceptaient de profiter de ces occasions, s’ils étaient désireux
d’apprendre, de voir leurs déficiences et de devenir, à la lumière de
son exemple, tout ce que le Christ voulait qu’ils fussent, alors ils
seraient une grande bénédiction pour l’Eglise.
C’est ainsi que le Seigneur Jésus traite encore aujourd’hui les
hommes. Certains d’entre eux sont imparfaits et pourtant ils ont la
charge d’intérêts sacrés et solennels. Lorsqu’ils sont choisis pour
faire un travail spécial, ils ne doivent pas penser que leur sagesse
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