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Les présidents de Fédérations
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est suffisante et qu’ils n’ont pas besoin d’être conseillés, repris et
instruits. Mes frères, si tel est votre sentiment, vous vous séparez
de la source de votre force et vous courez un grand danger. Vous
risquez d’être abandonnés à vous-mêmes alors que vous vous croyez
suffisants, et vous ferez l’œuvre de Judas, — l’œuvre d’un traître.
Ne nous contentons pas de conseils humains
Certaines de nos Fédérations ont une bien faible expérience
chrétienne parce que ceux qui les dirigent, — et les membres d’église
après eux — ont recherché l’approbation de l’homme avec plus
d’anxiété que celle de Dieu. Ils ont regardé aux hommes plutôt qu’à
Dieu pour en recevoir les conseils. Ils s’en sont remis à eux du
soin de porter leurs fardeaux et ils ont accepté la sagesse humaine
là où ils auraient dû compter sur Dieu. Trop souvent, ceux dont
ils quêtaient les avis avaient eux-mêmes besoin d’être aidés, car
leurs âmes n’étaient pas droites devant Dieu. Les présidents de nos
Fédérations sont devenus faibles et n’ont pas réussi parce qu’ils
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ont mis leur confiance dans la chair. Se confier dans la sagesse de
l’homme ne facilite pas la croissance dans la grâce et la connaissance
du Christ.
Mes frères, lorsque vous êtes en face de graves problèmes, quand
il y a urgence, ne laissez pas ces nuages assombrir l’horizon des
frères de la Conférence Générale, si vous pouvez l’éviter. Le pré-
sident de la Conférence Générale ne devrait pas avoir les soucis de
toutes les Fédérations, comme cela s’est produit dans le passé. Si
vos collaborateurs et vous-mêmes ne pouvez venir à bout des diffi-
cultés qui surviennent dans votre Fédération, comment pouvez-vous
penser qu’un seul homme puisse résoudre les problèmes de toutes
les Fédérations à la fois ? Pourquoi charger de vos perplexités et de
vos découragements l’esprit et le cœur du président de la Conférence
Générale, déjà si occupé ? Il ne peut comprendre la situation aussi
bien que vous-mêmes qui êtes sur place. Si vous esquivez les respon-
sabilités, si vous refusez de porter les croix et les fardeaux, si vous
vous dispensez de longues réflexions et de ferventes prières et que
vous attendiez le secours du président de la Conférence Générale,
ne voyez-vous pas que vous placez sur ses épaules une charge telle
qu’elle mettra sa vie en péril ? N’avez-vous pas aussi, comme lui,