Page 158 - Le Minist

Basic HTML Version

154
Le Ministère de la Guérison
Visites aux malades
C’est un usage abusif et une idée fausse de l’étiquette qui
amènent tant de visiteurs aux malades. Aussi longtemps qu’ils sont
très faibles, ceux-ci ne doivent recevoir aucune visite. L’excitation
qui accompagne la réception des visiteurs les épuise au moment où
ils auraient particulièrement besoin de repos et de tranquillité.
Sans doute est-il agréable à un convalescent ou à celui qui souffre
d’une maladie chronique de savoir qu’on pense à lui avec affection ;
mais un message de sympathie ou un petit cadeau ferait souvent
beaucoup plus de bien qu’une visite, sans présenter les mêmes dan-
gers.
Responsabilité des infirmières
Dans les sanatoriums et les hôpitaux, où les infirmières sont
constamment en relation avec un grand nombre de patients, c’est
grâce à un effort de volonté qu’elles pourront conserver leur bonne
humeur et manifester dans leurs actes et leurs paroles qu’elles ont
à cœur les intérêts de leurs malades. L’accomplissement de leur
[192]
tâche est d’une importance capitale. Qu’elles n’oublient pas que leur
travail est une manière de servir le Christ.
Il faut parler aux malades avec sagesse. Ceux qui les soignent
ont besoin de consulter chaque jour les Ecritures, afin de savoir
prononcer des paroles qui encouragent et fassent du bien. Des anges
sont présents dans les chambres des patients, et des infirmières doit
se dégager une influence suave et pure. Il faut que les médecins
et leurs assistants aient en haute estime les principes du Christ, et
manifestent ses vertus dans leur vie de chaque jour. Alors, par leurs
paroles et par leurs actes, ils attireront les malades au Sauveur.
Tout en administrant ses traitements, l’infirmière chrétienne par-
lera au malade, avec affabilité, de celui qui guérit l’âme aussi bien
que le corps. Quelques mots prononcés çà et là auront leur influence.
Les infirmières d’un certain âge sont particulièrement qualifiées pour
parler du Sauveur chaque fois qu’elles en ont l’occasion. Qu’elles
associent la guérison de l’âme à celle du corps, et ne manquent pas
de dire avec bonté et tendresse à celui qui désire être guéri qu’il doit
cesser de transgresser la loi divine. Dieu ne peut bénir celui qui per-