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Le Ministère de la Guérison
lourde et maussade. Il moissonnera ce qu’il aura semé lorsqu’il
verra sa femme languissante et découragée, et ses enfants affligés de
dispositions semblables aux siennes.
Si la maman est privée des soins et du confort qu’elle mérite, si
le surmenage, l’anxiété et la tristesse épuisent ses forces, ses enfants
seront privés de la vitalité, de la souplesse mentale et des dispositions
joyeuses qu’ils devraient hériter. Il vaut donc la peine de lui procurer
une existence heureuse, de la mettre à l’abri du besoin. Qu’on lui
évite le travail pénible et les soucis déprimants, afin que ses enfants
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aient une bonne constitution et fassent leur chemin dans la vie, grâce
à leur énergie personnelle.
Grand est l’honneur qui est fait aux pères et aux mères et so-
lennelle la responsabilité qui repose sur eux du fait qu’ils doivent
tenir lieu de Dieu auprès de leurs enfants. Leur caractère, leur vie
quotidienne, leur méthode d’éducation sont pour leurs enfants des
commentaires de la Parole inspirée. Par leur influence, ils montre-
ront soit leur confiance, soit leur méfiance dans les promesses du
Seigneur.
Privilèges des parents dans l’éducation des enfants
Heureux les parents dont la vie reflète le caractère divin de telle
sorte que les promesses et les commandements de Dieu éveillent
dans le cœur de leurs enfants gratitude et respect ! Heureux ceux
dont la tendresse, la justice et la patience révèlent à leurs enfants
l’amour, la justice et la patience de Dieu et qui, en leur apprenant à
les aimer, à compter sur eux et à leur obéir, leur inspirent les mêmes
sentiments envers leur Père céleste ! Une telle éducation est plus
précieuse que toutes les richesses du monde, car elle durera autant
que l’éternité.
C’est un dépôt sacré que Dieu confie à la mère dans chacun de
ses enfants : “Prends ce fils, cette fille, lui dit-il, élève-le pour moi,
forme-lui un caractère à la ressemblance divine, afin qu’il puisse
briller à toujours dans les tabernacles célestes.”
La mère de famille a souvent l’impression que sa tâche est inutile.
Son travail est, en effet, rarement apprécié. Ceux qui l’entourent com-
prennent mal ses soucis et ses fardeaux. Ses journées sont remplies
de petits devoirs exigeant tous un effort patient, la maîtrise de soi,