Page 129 - Premiers Ecrits (1970)

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Preparation pour la venue du Christ
Chers freres et soeurs : Croyez-vous de tout votre cœur que le
Christ reviendra bientôt et que nous possédons aujourd’hui le dernier
message de miséricorde qui doit être donné à un monde coupable ?
Notre exemple est-il ce qu’il devrait être ? Montrons-nous à ceux qui
nous entourent, par notre conduite et nos paroles, que nous attendons
l’apparition glorieuse de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ,
qui changera nos corps vils et les rendra semblables à son corps
glorieux ? Je crains que nous ne sentions pas ces choses comme
nous le devrions. Ceux qui croient les vérités importantes que nous
professons doivent agir selon leur foi. On recherche trop les plaisirs
et ce qui attire l’attention du monde ; on occupe beaucoup trop son
esprit à la toilette, et la langue prononce trop souvent des propos
qui frisent la légèreté, ce qui est un démenti à notre profession de
foi, car notre conversation ne se concentre pas sur le ciel, d’où nous
attendons le Sauveur.
Des anges veillent sur nous et nous gardent. Souvent nous leur
faisons de la peine en parlant à la légère, en plaisantant, ou en nous
laissant aller à l’indifférence et à la torpeur. Bien que nous fassions
de temps en temps quelque effort pour obtenir la victoire, nous
retombons ensuite dans la même ornière. Nous sommes incapables
de vaincre les tentations et de résister à l’ennemi ; nous ne supportons
pas l’épreuve de notre foi, plus précieuse que l’or. Nous ne souffrons
pas pour l’amour du Christ, et nous ne le glorifions pas dans la
tribulation.
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Cette force d’âme qui consiste à servir Dieu par principe nous fait
grandement défaut. Nous ne devons pas rechercher notre plaisir et
notre propre satisfaction, mais honorer et glorifier Dieu sincèrement
dans tout ce que nous faisons et dans tout ce que nous disons. Si nos
cœurs demeuraient toujours sous l’impression des paroles suivantes,
si nous les avions toujours à l’esprit, nous ne succomberions pas
si facilement à la tentation, et nos paroles seraient toujours sobres
1.
Article de la
Review
du 17 février 1853
.
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