Page 64 - Premiers Ecrits (1970)

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La porte ouverte et la porte fermee
Le sabbat 24 mars 1849, nous eûmes avec les frères de Topsham
(Maine) une très bonne réunion. Le Saint-Esprit descendit sur nous,
et je fus transportée dans la cité du Dieu vivant. Là, il me fut montré
que les commandements de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ
relatif à la porte fermée ne pouvaient être séparés, et que l’époque où
le peuple de Dieu accorderait aux commandements toute leur impor-
tance et serait persécuté à cause de la vérité du sabbat n’était autre
que celle où la porte fut ouverte dans le lieu très saint du sanctuaire
céleste, où se trouve l’arche qui contient les dix commandements.
Cette porte ne fut ouverte que lorsque Jésus eut achevé sa médiation
dans le lieu saint en 1844. C’est alors que le Sauveur se leva, ferma
la porte du lieu saint, ouvrit la porte du lieu très saint, et pénétra
au-delà du second voile, où il se tient maintenant à côté de l’arche.
C’est là que peut l’atteindre la foi d’Israël.
Je vis que Jésus avait fermé la porte du lieu saint, et que personne
ne pouvait la rouvrir ; qu’il avait ouvert la porte du lieu très saint, et
que personne ne pouvait la fermer
Apocalypse 3 :7, 8
. Depuis que
le Sauveur a ouvert la porte du lieu très saint, où se trouve l’arche,
les commandements de Dieu ont resplendi sur ses enfants, qui sont
éprouvés à cause de la question du sabbat.
J’ai vu que cette épreuve du sabbat ne pouvait s’appliquer aussi
longtemps que durait la médiation de Jésus dans le lieu saint ni avant
qu’il ait pénétré au-delà du second voile. C’est ce qui explique que
les chrétiens qui se sont endormis avant que la porte fût ouverte
dans le lieu très saint, alors que le cri de minuit se terminait, au
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septième mois, en 1844, et qui n’avaient pas observé le sabbat,
reposent maintenant dans l’espérance ; car ils n’avaient pas la lumière
sur la vérité du sabbat que nous avons depuis que cette porte a été
ouverte. J’ai vu que Satan tentait quelques enfants de Dieu sur ce
point. Parce que tant de chrétiens se sont endormis dans le triomphe
1.
Voir page 86 et l’Appendice.
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