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Les Paraboles de Jésus
pour tenir ce programme. L’exercice de la volonté rendra les mains
habiles.
Faute d’énergie et de décision pour se réformer, certains finissent
par s’ancrer dans leurs mauvaises habitudes. Mais s’ils cultivent
leurs facultés, ils deviendront capables d’accomplir un excellent
travail. Leurs services seront alors requis en toutes circonstances.
On les appréciera à leur juste valeur.
Combien d’enfants, de jeunes gens et de jeunes filles gaspillent
un temps qui, utilisé à des travaux domestiques, aurait pu témoigner
de leur affection à l’égard de leurs parents ! La jeunesse pourrait
charger sur ses robustes épaules de nombreux fardeaux que d’autres
doivent porter.
Dès sa plus tendre enfance, le Sauveur eut une vie très active. Il
ne cherchait pas sa propre satisfaction. C’était le Fils du Dieu infini,
mais il travailla en compagnie de Joseph, son père adoptif, dans une
échoppe de charpentier. Son métier avait une valeur symbolique : il
était venu dans le monde pour édifier des caractères. Tous ses travaux
manuels reflétaient la perfection qu’il apporta dans la transformation
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des caractères par sa divine puissance. Il est notre modèle.
Parents, apprenez à vos enfants la valeur du temps et l’usage
qu’ils doivent en faire. Enseignez-leur qu’il vaut la peine de com-
battre en vue de réaliser une œuvre qui honorera Dieu et sera utile
à l’humanité. Dès leur jeune âge, ils peuvent être des serviteurs de
Dieu.
Les parents ne sauraient commettre un plus grand péché que de
permettre à leurs enfants de vivre dans l’indolence. Ainsi élevés, ils
ne tardent pas à prendre goût à la paresse ; ils perdent toute énergie et
deviennent des êtres inutiles. En âge de gagner leur vie, ils travaillent
sans ardeur et font traîner leur ouvrage en longueur. Cependant, ils
réclament un salaire aussi élevé que s’ils se montraient conscien-
cieux. Entre eux et de fidèles économes, il y a toute la distance qui
sépare la terre du ciel.
On transporte naturellement sur le plan spirituel les habitudes
d’indolence et d’insouciance que l’on a cultivées dans son travail ma-
nuel. Elles disqualifient celui qui les a contractées pour une activité
efficace au service de Dieu. Beaucoup de gens auraient pu être en
bénédiction autour d’eux, mais leur paresse les a perdus. L’oisiveté
et l’absence de résolution, de but, ouvrent la porte à une multitude