Page 261 - Les Paraboles de J

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Les talents
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de tentations. Les mauvaises compagnies et les habitudes vicieuses
conduisent fatalement à la dépravation de l’âme et de l’esprit ; elles
ont pour résultat l’échec de la vie présente et la perte de celle qui est
à venir.
Quel que soit le travail que nous sommes appelés à faire, l’Ecri-
ture sainte nous dit : “Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez
fervents d’esprit. Servez le Seigneur.” “Tout ce que ta main trouve à
faire avec ta force, fais-le”, “sachant que vous recevrez du Seigneur
l’héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur
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La santé
La santé est un bienfait dont peu de gens savent apprécier la
valeur, et pourtant c’est d’elle que dépend en majeure partie l’effica-
cité de nos facultés physiques et mentales. Le corps est le siège de
nos passions et de nos impulsions ; il faut donc le conserver dans sa
meilleure forme, et sous les influences les plus spirituelles, si nous
voulons que nos talents puissent fructifier.
Tout ce qui diminue la vigueur corporelle affaiblit également
l’esprit et lui enlève la possibilité de distinguer le bien du mal. La
volonté de faire le bien s’en trouve donc elle aussi amoindrie.
L’usage inconsidéré des forces physiques abrège le temps de
vie qui aurait pu être employé à la gloire de Dieu. De plus, il nous
disqualifie pour l’œuvre qui nous a été confiée : par de mauvaises
habitudes, par des veillées trop prolongées et la satisfaction de la
gourmandise au détriment de la santé, nous jetons les bases de la
maladie. La négligence de l’exercice corporel, le surmenage mental
ou physique déséquilibrent le système nerveux. Ceux qui raccour-
cissent leur vie de cette manière et qui, méprisant les lois de la
nature, se disqualifient pour le service de Dieu, se rendent coupables
de vol envers lui et envers leurs semblables. Car la période pendant
laquelle ils peuvent être en bénédiction à d’autres — leur raison
d’être dans ce monde — est abrégée. Ils se disqualifient même pour
la tâche qu’ils auraient été à même d’accomplir en un temps plus
court. Le Seigneur nous tient pour coupables quand, par de mau-
vaises habitudes, nous privons le monde du bien que nous aurions
pu faire.
18.
Romains 12 :11
;
Ecclésiaste 9 :10
;
Colossiens 3 :24