Page 75 - Les Paraboles de J

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Le trésor caché
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l’humanité déchue le monde plus noble qu’elle avait perdu de vue,
afin qu’elle puisse contempler les réalités éternelles. Il la conduisit
au seuil de l’Infini, inondé par la gloire indescriptible de Dieu, et lui
en dévoila le trésor.
La valeur de ce trésor dépasse celle de l’argent ou de l’or. Les
richesses des mines de la terre ne sauraient être comparées aux
siennes.
Job s’exprime ainsi :
L’abîme dit : Elle n’est point en moi ;
Et la mer dit : Elle n’est point avec moi
.
Elle ne se donne pas contre de l’or pur
,
Elle ne s’achète pas au poids de l’argent ;
Elle ne se pèse pas contre l’or d’Ophir
,
Ni contre le précieux onyx, ni contre le saphir ;
Elle ne peut se comparer à l’or ni au verre
,
Elle ne peut s’échanger pour un vase d’or fin
.
Le corail et le cristal ne sont rien auprès d’elle :
La sagesse vaut plus que les perles
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Voilà le trésor que l’on trouve dans les Ecritures. La Bible est
le grand manuel d’éducation de Dieu. Elle est à la base de toutes
les sciences. Celui qui s’applique à la sonder y trouvera le germe de
toutes les connaissances. Et par-dessus tout, elle contient la science
des sciences, celle du salut. Elle est la mine des richesses insondables
du Christ.
C’est par l’étude et la pratique de la parole de Dieu qu’on ac-
quiert une instruction vraiment supérieure. Mais si on lui préfère des
ouvrages qui ne conduisent pas à Dieu et à son royaume, la science
ainsi acquise usurpe le nom dont elle se pare.
Il y a de magnifiques vérités dans la nature. La terre, la mer
et le ciel en sont remplis. Ils sont nos maîtres. La nature nous fait
entendre des leçons de sagesse divine et de vérité éternelle, mais
l’homme déchu se refuse à les comprendre. Le péché a voilé la
nature aux yeux de l’homme qui ne peut l’interpréter de lui-même
sans la mettre au-dessus de Dieu. Des enseignements conformes à la
vérité ne sauraient agir sur l’esprit de ceux qui rejettent la parole de
6.
Job 28 :14-18