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Chapitre 19 — Notre signe distinctif
Un esprit d’irrévérence et de négligence dans l’observation du
sabbat menace nos sanatoriums. C’est aux hommes responsables
de l’œuvre médicale missionnaire qu’incombe le devoir de donner
des instructions aux médecins, aux infirmières et aux autres em-
ployés en ce qui concerne le saint jour du repos. Mais c’est aux
médecins surtout de montrer l’exemple. Leur genre de travail les
conduit naturellement à se croire justifiés en faisant beaucoup de
choses le jour du sabbat dont ils devraient s’abstenir. Autant que
faire se peut, qu’ils s’organisent de manière à mettre de côté toute
besogne ordinaire.
Il arrive fréquemment que les médecins et les infirmières soient
appelés à s’occuper des malades le jour du sabbat, et parfois il leur
est impossible de prendre le temps de se reposer et d’assister aux ser-
vices religieux. Il est vrai que les besoins de l’humanité souffrante ne
doivent jamais
être négligés. Le Sauveur, par son exemple, nous a
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enseigné qu’il est bien de soulager ceux qui souffrent le jour du sab-
bat. Mais le travail qui n’est pas absolument indispensable, comme
les traitements ordinaires et les opérations chirurgicales qui ne sont
pas urgentes, devrait être différé. Que les patients comprennent que
les médecins et leurs assistants ont besoin d’un jour pour se reposer ;
qu’ils se rendent compte que ceux qui prennent soin d’eux craignent
le Seigneur et désirent sanctifier le jour mis à part pour ses enfants
afin d’être un signe entre Dieu et eux.
Les éducateurs et ceux qui sont instruits dans nos institutions
médicales devraient se souvenir qu’une stricte observation du sabbat
a pour eux et leurs patients une grande signification. En observant
ce jour, qui doit être sanctifié selon l’ordre de Dieu, ils mettent en
évidence leur signe distinctif, montrant clairement qu’ils sont du
côté du Seigneur.
Aujourd’hui, comme toujours, nous devons être un peuple par-
ticulier, un peuple qui ne vit pas selon les coutumes du monde, et
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