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Témoignages pour l’Eglise Vol. 3
Theories pantheistes
Des éléments spiritualistes, qui saperont la foi de ceux qui y
prêtent attention, s’introduisent parmi nous. L’idée selon laquelle
Dieu est une essence immanente à toute la nature est une des trompe-
ries les plus subtiles de Satan. Elle nous donne une fausse conception
de Dieu, et porte atteinte à sa grandeur et à sa majesté.
Les théories panthéistes sont contraires aux enseignements de
la Parole de Dieu. Celle-ci nous montre qu’elles perdent les âmes.
Les ténèbres sont leur élément, et la sensualité, leur sphère. Elles
flattent le cœur naturel, et donnent libre cours à ses inclinations. Les
accepter, c’est se séparer de Dieu.
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Notre situation est devenue antinaturelle à cause du péché. La
puissance qui nous rétablira doit être surnaturelle, sinon elle n’aurait
aucune valeur. C’est celle de Dieu en Jésus-Christ. Ce n’est que
par elle que les cœurs peuvent être soustraits à l’emprise du mal.
Seul le sang du Crucifié opère la purification du péché ; seule sa
grâce peut nous rendre capables de résister aux tendances d’une
nature corcompue et de les vaincre. Les théories spiritualistes au
sujet de la divinité annulent cette puissance. En effet, si Dieu est
une essence inhérente à toute la nature, alors il habite dans tous les
hommes ; et pour parvenir à la sainteté, ceux-ci n’ont qu’à développer
la puissance qui est en eux.
La conclusion logique de ces théories, c’est qu’elles suppriment
totalement le christianisme. La rédemption n’est plus indispensable,
et l’homme devient son propre sauveur D’après elles, la Parole de
Dieu est inefficace, et ceux qui les acceptent s’exposent au danger
de considérer toute la Bible comme une fiction. Ils peuvent estimer
que la vertu est préférable au vice ; mais Dieu étant privé de souve-
raineté, ils mettent leur confiance dans leur propre force, laquelle est
nulle devant Dieu. La volonté humaine, abandonnée à elle-même,
n’a aucun pouvoir réel pour résister au mal et pour le vaincre. Les
défenses de l’âme sont renversées. L’homme ne possède plus de
barrière contre le péché. Après avoir rejeté les restrictions de la
Parole et de l’Esprit de Dieu, il ne sait jusqu’où il peut tomber.
* . 21 T. III.