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Ce n’est que lorsque nous considérerons d’une manière intelli-
gente les principes d’une vie saine que nous pourrons bien discerner
les maux qui résultent d’un régime erroné. Ceux qui, après avoir
constaté leurs erreurs, auront le courage de changer leurs habitudes,
s’apercevront que la réforme exige beaucoup de luttes et de per-
sévérance. Mais lorsqu’ils auront formé des goûts normaux, ils se
rendront compte que l’usage de la viande, qu’ils considéraient inof-
fensif, préparait lentement mais sûrement la dyspepsie et d’autres
maladies.
Pères et mères, veillez et priez. Gardez-vous avec soin de l’in-
tempérance, sous quelque forme que ce soit. Enseignez à vos enfants
les principes d’une véritable réforme sanitaire. Dites-leur ce qu’il
faut éviter pour conserver une bonne santé. La colère divine s’exerce
déjà contre les rebelles. Quels crimes, quels péchés, quelles pra-
tiques iniques se manifestent de tous côtés ! En tant qu’adventistes,
nous devons préserver avec soin nos enfants de toute relation avec
ceux qui sont dépravés.
Enseigner les principes de la sante
On devrait faire de plus grands efforts pour vulgariser les prin-
cipes de la réforme sanitaire. Organisons des cours de cuisine, et
donnons dans les familles des instructions sur l’art de préparer des
aliments sains. Que jeunes et vieux apprennent à cuisiner plus sim-
plement. Partout où la vérité est proclamée, enseignons aux gens
à préparer des aliments d’une manière à la fois simple et appétis-
sante. Montrons-leur qu’un régime nourrissant peut être obtenu sans
viande.
Disons-leur qu’il vaut mieux prévenir que guérir. Que nos méde-
cins, en sages éducateurs, montrent les dangers de l’intempérance,
et enseignent que s’abstenir des choses que Dieu a défendues est le
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seul moyen de préserver la santé du corps et de l’esprit.
Il faut beaucoup de tact et de sagesse pour conseiller à ceux qui
commencent à pratiquer la réforme sanitaire un régime nourrissant
devant remplacer celui qu’ils ont suivi jusqu’alors. Cela exige la
foi en Dieu, une volonté ferme et le désir d’être utile à ses sem-
blables. Un régime déficitaire jette le blâme sur la réforme sanitaire.