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conseiller. Ce n’est qu’ainsi qu’ils pourront faire un bon travail. Ne
donnons jamais un mauvais exemple au sujet de la réforme sani-
taire en négligeant de prendre des aliments saints et appétissants
au lieu et place d’aliments nuisibles auxquels nous avons renoncé.
N’encouragez d’aucune manière le désir d’user de stimulants. Ne
prenez que des aliments simples, sains, et remerciez le Seigneur
constamment pour les principes de la réforme sanitaire. En toutes
choses, pratiquez la droiture et la fidélité, et vous remporterez de
précieuses victoires.
Le regime en differents pays
Tout en combattant la gloutonnerie et l’intempérance, il faut
reconnaître les conditions auxquelles la famille humaine est assu-
jettie. Dieu a pourvu aux besoins des hommes qui vivent dans les
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différentes parties du monde. Que ceux qui désirent collaborer avec
le Seigneur réfléchissent sérieusement avant de spécifier de quels
aliments on doit ou on ne doit pas faire usage. Il faut entrer en
contact avec les masses. Si la réforme était enseignée sous sa forme
extrême à ceux qui ne peuvent l’adopter à cause des circonstances
particulières où ils se trouvent, il en résulterait plus de mal que de
bien. Lorsque je prêche l’Evangile aux pauvres, je suis chargée de
leur dire de prendre ce qui est le plus nourrissant. Je ne puis leur
conseiller : “Vous ne devez manger ni œufs, ni lait, ni crème. N’em-
ployez pas de beurre en préparant vos aliments.” L’Evangile doit
être prêché aux pauvres, mais le temps n’est pas encore venu de
prescrire le régime le plus sévère.
Un mot a ceux qui hesitent
Les prédicateurs qui se croient libres de satisfaire leurs appétits
sont loin de l’idéal qui nous est proposé. La volonté de Dieu est
qu’ils soient convaincus de la réforme sanitaire et se conforment
à la lumière qui a été donnée à ce sujet. Je suis attristée lorsque
je constate que ceux qui devraient être zélés pour les principes
sanitaires n’ont pas encore adopté la bonne manière de vivre. Je
demande au Seigneur de leur montrer la grande perte qu’ils subissent.