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Témoignages pour l’Eglise Vol. 3
à un frère qui, avec humilité et avec zèle, accomplit un certain travail
de la manière que le Seigneur lui a indiquée, ils retardent les progrès
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du règne de Dieu.
Le Seigneur veut et peut employer des hommes qui n’ont pas
reçu une bonne formation dans les écoles du monde. En douter, ce
serait faire preuve d’incrédulité et limiter la puissance divine. Oh,
s’il y avait moins de cette prudence intempestive, de cette méfiance !
C’est ce qui prive de force l’Eglise, obstrue le chemin, empêche
le Saint-Esprit d’employer certains hommes, retient dans l’inaction
ceux qui voudraient travailler avec zèle pour le Christ, et dissuade
d’entrer dans l’œuvre du Seigneur un grand nombre de croyants qui
deviendraient d’utiles collaborateurs de Dieu, si l’occasion leur en
était donnée.
Pour Ezéchiel, les roues au milieu des roues, les êtres vivants
qui se meuvent avec elles, tout semble compliqué et inextricable.
Mais la main de la sagesse infinie est au milieu des roues, et il en
résulte un travail parfait. Chaque roue, dirigée par la main divine,
se déplace en parfaite harmonie avec les autres. Il m’a été montré
que les hommes sont enclins à rechercher une trop grande autorité
et à vouloir diriger eux-mêmes l’œuvre du Seigneur. Ils laissent le
grand Ouvrier en dehors de leurs méthodes et de leurs plans, et ne lui
confient pas tout ce qui concerne les progrès de l’œuvre. Nul ne doit
un seul instant s’imaginer qu’il est capable d’administrer les choses
appartenant au grand JE SUIS. C’est lui qui, dans sa providence,
prépare le chemin afin que son œuvre puisse s’accomplir par des
moyens humains. Par conséquent, que chacun se tienne au poste du
devoir, pour faire ce qui lui est demandé, en sachant que le Seigneur
est son instructeur.
La Conference Generale
A maintes reprises, le Seigneur m’a montré que le jugement d’un
homme ne devrait jamais être soumis à celui d’un autre. Ne considé-
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rons pas l’intelligence d’un seul ou même de quelques-uns comme
suffisante pour diriger l’œuvre avec sagesse, et décider quels plans
doivent être suivis. Mais lorsque, dans une session de la Conférence
Générale, les frères venus de toutes les parties du monde se sont
prononcés, on ne doit pas maintenir obstinément une indépendance