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Chapitre 7 — L’appel pour la moisson
Il est temps de travailler
— N’est-ce pas maintenant le moment
de travailler, frères et sœurs ? D’utiliser les capacités que Dieu nous
a données et d’être saisis d’un saint zèle ? De nous conduire comme
Caleb, de partir pour le front, d’élever nos voix pour protester contre
les rapports qui circulent de tous côtés ? Sommes-nous incapables
de conquérir le pays ? Nous pouvons par la grâce de Dieu accomplir
un travail important en faveur de la tempérance. —
Manuscrit 3,
1888
.
[200]
Qui s’engagera?
— Nous voyons tout autour de nous des
personnes qui sont devenues les victimes de leur appétit perverti.
Qu’allons-nous faire pour elles ? Notre exemple ne peut-il pas les
aider à s’engager sur le chemin de la tempérance ? Pouvons-nous
imaginer les tentations qui assaillent les jeunes tout autour de nous
sans chercher à les avertir et à les sauver ? Qui prendra parti pour le
Seigneur ? Qui s’offrira pour retenir le flot d’immoralité, de malheur
et de misère qui envahit notre monde ? —
Christian Temperance and
Bible Hygiene, 40
.
Le moment favorable
— L’intempérance sous toutes ses formes
prend possession du monde. Ceux qui, actuellement, sont de vrais
éducateurs, qui enseignent en s’inspirant des principes du renon-
cement et du sacrifice personnel auront leur récompense. C’est au-
* .
NOTE — Voici la résolution qui fut présentée aux délégués du camp-meeting qui
se tint au début de l’été 1881 à Des Moines (Iowa).
“Nous avons
décidé
de manifester notre profond intérêt pour le mouvement en faveur de
la tempérance qui se développe dans cet Etat ; d’inviter tous nos ouvriers à chercher à
convaincre les membres et les personnes de l’extérieur de favoriser au maximum, par des
efforts personnels ou par leur bulletin de vote, l’amendement de la Constitution favorable
à la prohibition que les amis de la tempérance cherchent à faire passer.”
Certains firent des objections à la clause qui préconisait l’utilisation du “bulletin de vote”
et demandèrent sa suppression. M
me
White, qui assistait au camp-meeting, s’était retirée,
mais on l’envoya chercher pour qu’elle donne son avis.
Voici ce qu’elle écrivit à l’époque à ce propos : “Je m’habillai et appris qu’on me deman-
dait de dire si nos membres devaient voter en faveur de la prohibition. Je leur dis “Oui”,
et parlai vingt minutes.” —
Lettre 6, 1881
.
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