Page 69 - Vers un meilleur Avenir (2000)

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La liberté de conscience menacée
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une masse de traditions puériles, de fausses interprétations et de rites
fastidieux.
Les paroles du Sauveur concernant les Juifs fanatiques s’ap-
pliquent avec plus de force encore aux chefs de l’Eglise catholique
romaine : “Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules
des hommes ; mais ils ne veulent pas les remuer du doigt.”
Matthieu
23 :4
. Les âmes consciencieuses tremblent jour et nuit à la pensée
d’avoir offensé Dieu, tandis qu’un bon nombre des dignitaires de
l’Eglise vivent dans le luxe et les plaisirs sensuels.
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Le culte des images et des reliques, l’invocation des saints et
les honneurs rendus au pape sont des pièges de Satan dirigeant les
esprits loin de Dieu et de son Fils. En vue de consommer la ruine
des âmes, l’adversaire détourne leur attention du seul être capable
d’assurer leur salut et donne des substituts à celui qui a dit : “Venez
à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du
repos.”
Matthieu 11 :28
.
Mélange de paganisme et de christianisme
L’effort constant de l’ennemi tend à fausser le caractère de Dieu,
la nature du péché et l’enjeu véritable du plan du salut. Par ses
sophismes, il atténue les exigences de la loi divine et encourage
le péché. Il donne de Dieu une conception qui le fait craindre et
haïr plutôt qu’aimer. Attribuant à Dieu la cruauté de son propre
caractère, il incorpore la haine à des systèmes religieux et à diverses
formes de culte. Des esprits ainsi aveuglés. Satan fait ses instruments
dans sa guerre contre Dieu. Par cette perversion des attributs de la
divinité, les nations païennes en sont venues, pour apaiser la divinité,
à pratiquer des sacrifices humains et d’autres atrocités tout aussi
horribles.
L’Eglise romaine, qui a réuni les cérémonies du paganisme à
celles du christianisme, et qui, comme le paganisme, a dénaturé le
caractère de Dieu, a eu recours à des pratiques non moins cruelles et
révoltantes. Au temps de sa suprématie Rome recourait à la torture
pour contraindre les gens à souscrire à ses doctrines. Aux réfrac-
taires, elle réservait le bûcher. Elle organisa des massacres sur une
échelle dont l’étendue ne sera connue qu’au jour du jugement. Sous
la direction de Satan, leur maître, les dignitaires de l’Eglise étu-