Page 278 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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Jeremie, 15 septembre
La parole de l’Eternel me fut adressée en ces mots : Avant que je ne te
forme dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu ne sortes
de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète pour les nations.
Jérémie 1 :4, 5
.
Le Seigneur chargea Jérémie de délivrer à son peuple un message de reproche
pour le rejet continuel de ses directives. Il dit : “Et moi, je vous ai parlé, je vous
ai parlé dès le matin, et vous ne m’avez pas obéi. Je vous ai envoyé tous mes
serviteurs, les prophètes, je les ai envoyés dès le matin, pour vous dire : Revenez
chacun de votre mauvaise voie, réformez vos agissements, ne vous ralliez pas à
d’autres dieux pour leur rendre un culte, et restez ainsi dans le territoire que je
vous ai donné, ainsi qu’à vos pères.”
Jérémie 35 :14, 15
.
Dieu suppliait les Israélites de ne pas provoquer sa colère par le produit de
leurs mains et de leur cœur ; mais “vous ne m’avez pas obéi”. Jérémie prédit
alors la captivité des juifs, qui seraient ainsi punis pour n’avoir pas écouté les
paroles du Seigneur. Les Chaldéens devaient être l’instrument de la réprimande
divine. La punition serait à la hauteur des connaissances du peuple et des aver-
tissements méprisés. Dieu avait longtemps retenu ses jugements, parce qu’il
répugnait à humilier son peuple choisi. Mais il allait désormais lui montrer
son mécontentement, dans une dernière tentative pour le détourner de ses voies
mauvaises.
En ces jours-là, il n’avait conçu aucun plan nouveau pour préserver la pureté
de son peuple. Il suppliait les égarés qui croyaient lui être fidèles à se repentir et
à se détourner du mal, comme il l’avait toujours fait. Par la bouche de serviteurs
choisis, il a toujours prédit les dangers imminents. Encore aujourd’hui, il fait
retentir ses avertissements et son rejet du péché comme à l’époque de Jérémie.
La tentation de mépriser la réprimande divine et de haïr son conseil existe encore
pour l’Israël d’aujourd’hui. Celui-ci reste souvent sourd aux paroles que Dieu a
placées dans la bouche de ses serviteurs, pour le bien de ceux qui se réclament
de sa vérité.
The Signs of the Times, 12 février 1880
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