Page 332 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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Une pleine effusion d’Esprit, 5 novembre
Tout d’un coup, il vint du ciel un bruit comme celui d’un souffle violent
qui remplit toute la maison où ils étaient assis.
Actes 2 :2
.
Le Saint-Esprit se manifesta le jour de la Pentecôte à la façon d’un vent
violent. Il se répandit sans restriction, car il remplit le lieu où les disciples étaient
assis. Ainsi en sera-t-il pour nous quand nous serons prêts à recevoir ce don.
Que chaque membre d’Eglise s’agenouille devant Dieu et prie du fond
du cœur pour recevoir l’Esprit. Criez : “Seigneur, augmente ma foi. Fais-moi
comprendre ta parole, afin qu’elle pénètre en moi et m’éclaire. Rafraîchis-moi
par ta présence. Remplis-moi de ton Esprit, de sorte que j’aime mes frères et
sœurs comme le Christ m’aime.”
Dieu bénira ceux qui se seront ainsi préparés à le servir. Ils comprendront ce
que signifie avoir la certitude de l’Esprit, parce qu’ils auront reçu le Christ par
la foi. La religion du Christ implique davantage que le seul pardon des péchés.
Le péché est effacé et le vide créé est rempli par l’Esprit. Notre esprit reçoit
la lumière divine. Le cœur est vidé du moi et rempli de la présence du Christ.
Une fois ce travail effectué, les membres d’Eglise se retrouveront au sein d’une
Eglise vivante et active.
Cherchons honnêtement à être “d’un commun accord” et à diriger nos re-
gards vers le même but. Le baptême du Saint-Esprit, seul, nous y amènera.
Préparons notre cœur à le recevoir, par un travail de renonciation de soi, pour
que s’accomplisse en nous une grande transformation et que nous disions, non
pas : “Voyez de quoi je suis capable”, mais : “Tels sont la bonté et l’amour de
Dieu.” [...]
On pourra toujours parler des bénédictions liées au Saint-Esprit, mais si
l’on ne se prépare pas à les recevoir, quelle sera la valeur du travail accompli ?
Nous efforçons-nous, de tout notre cœur, à parvenir à la stature d’hommes et de
femmes en Christ ? Recherchons-nous sa plénitude, en courant sans cesse vers
le but : la perfection du caractère ?
The Review and Herald, 10 juin 1902
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